
Retour critique sur l’inceste de deuxième type
Fiche mise à jour le 28 août 2020
En bref
Description
Pour Bernard Vernier, Françoise Héritier tend à classer comme incestueuses des relations qui ne le sont pas. En outre, les relations effectivement condamnées comme incestueuses le sont pour d’autres raisons que celles mises en avant dans ses analyses. Sa problématique lui paraît incapable de rendre compte de la variation des jugements selon la nature des relations entre les personnes concernées. Selon lui, on ne peut comprendre dans leur logique spécifique chacun des cas étudiés qu’en les replaçant dans l’ensemble de ceux dont ils relèvent, en faisant systématiquement varier pour cela, autant que possible, le contenu psychologique et social des relations dans lesquelles sont impliqués les partenaires. Dès lors, il examine un à un les cas analysés par Françoise Héritier en montrant qu’ils peuvent être interprétés de manière différente. Prenons deux exemples, l’un dans le monde antique oriental, les Hittites, l’autre dans le monde gréco-romain, parce qu’ils sont présentés comme exemplaires par Françoise Héritier et qu’ils illustrent bien le type de critique que lui apporte Bernard Vernier.
Mots clés SantéPsy :Inceste, Anthropologie, Relation familiale, Structure familiale
Mots clés libres :