Le handicap, un facteur de vulnérabilité face à l’inceste

La compétence infirmière face à l’inceste

anglais: Disability, a factor of vulnerability to incest

Un manque de visibilité existe sur la question des violences sexuelles chez les personnes en situation de handicap. L’omerta règne à ce sujet au sein des établissements sociaux et médico-sociaux qui les accueillent. Les violences sexuelles intrafamiliales sont tues comme partout ailleurs. La vulnérabilité des enfants handicapés constitue un facteur de risque d’être victime de viols et d’agressions sexuelles, et les troubles de la communication freinent leur révélation. Entretien avec Marie Rabatel, présidente de l’Association francophone des femmes autistes, experte de la Haute Autorité de santé sur les questions des violences faites aux femmes handicapées, membre de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants.

• Un manque de visibilité sur la question de l’inceste est constaté, particulièrement chez les personnes en situation de handicap. Selon l’Organisation mondiale de la santé, elles seraient 3 à 5 fois plus exposées que les autres. Quel état des lieux est-il possible de dresser pour ces personnes en France aujourd’hui ?
• Quels sont les facteurs de vulnérabilité spécifiques aux enfants en situation de handicap face à l’inceste ?
• Quelles difficultés les adultes en situation de handicap rencontrent-ils pour révéler l’inceste dont ils ont été victimes ?
• La fragilité et la vulnérabilité émanant de la situation de l’enfant handicapé ne constituent-elles pas un frein à la transgression par l’agresseur ?
• Comment les professionnels de santé, et plus particulièrement les infirmiers, peuvent-ils contribuer à améliorer les dispositifs de prise en charge face à l’inceste ?

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Fait partie de: La compétence infirmière face à l’inceste (Dossier)