Inceste civil : le futur du présent

Le droit civil réprouve l’inceste sans l’interdire totalement. L’inceste peut être réalisé par des personnes majeures ou mineures, consentantes ou non. Le droit civil peine à gérer ce tabou qui doit composer avec les droits fondamentaux (vie privée, vie familiale, le droit de la filiation, droit au mariage…). Sur ce socle déjà incertain se greffent aujourd’hui des situations bioéthiques mal réglementées induisant des incestes réels ou potentiels. Procréation médicalement assistée (PMA), gestation pour autrui (GPA), greffes d’utérus… envisagées de façon intrafamiliale sont autant d’incestes cachés par les éprouvettes.

I. Le présent : approches civilistes traditionnelles de l’inceste

A. Inceste de premier type, d’injustice à inégalités

B. Inceste de deuxième type, entre hésitations et incertitudes

II. Le futur : constructions complexes de l’inceste

A. Inceste ignoré

B. Inceste délibéré

C. Dissociation sexe-procréation

Inceste, Droit civil, Filiation, Gestation pour autrui, Procréation médicalement assistée, Interdit, Droit de la famille, Mariage, Autorité parentale

Enfant issu de l'inceste, Inceste de deuxième type

Fait partie de: L’inceste face au droit et à la justice : regards croisés des sciences sociales (Colloque)