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Paris assure que la lutte contre l'inceste est «une priorité»

«La France a pris note» de cet appel, a indiqué le Quai d'Orsay dans un communiqué. [Pixabay]

À la suite de l'appel des experts de l'ONU demandant à la France d'intervenir pour protéger les enfants victimes d'inceste ainsi que leurs mères, le ministère des Affaires étrangères a déclaré que la lutte contre les agressions sexuelles et l'inceste était une «priorité» pour le pays, ce samedi 20 janvier.

La France sous surveillance. Le ministère des Affaires étrangères a assuré que la lutte contre les violences sexuelles et l'inceste constitue «une priorité du gouvernement» français, après que des experts de l'ONU ont appelé la France à «agir de toute urgence» pour protéger les enfants et leurs mères.

Le Quai d'Orsay a fait savoir dans un communiqué que «la France a pris note» de cet appel, tout en soulignant que «le Président de la République a voulu la création de 2021 de la Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants. Le nouveau plan de lutte sur les violences faites aux enfants 2023-2027 traduit l'engagement du gouvernement français». 

Des spécialistes indépendantes de l'ONU ont exhorté le pays, ce vendredi, à «agir d’urgence» afin de protéger les enfants de l’inceste et soutenir leurs mères.

les associations françaises ont salué l'alerte

L’avertissement a été salué par les associations françaises, qui redoutent que la lutte contre l'inceste ne soit reléguée au second plan. «Malgré des allégations crédibles d'abus sexuels et de violences incestueuses sur des enfants par leur père, la France a fait peu de cas des principes de précaution et de l'intérêt supérieur de l'enfant», ont dénoncé des experts, mandatées par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, sans pour autant parler au nom de l'organisme lui-même.

Les professionnels se sont basés sur trois exemples de mères poursuivies pour avoir enlevé les enfants à leurs pères respectifs, accusés de violences sexuelles, physiques et psychologiques.

«Au titre de la séparation des pouvoirs et de l'indépendance du pouvoir judiciaire, le gouvernement ne saurait contester l'autorité de la chose jugée par des magistrats indépendants», a répondu le Quai d'Orsay.

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