Inceste : faut-il supprimer la prescription ou « droit à l’oubli » ?
Face à la vague de témoignages de victimes de violences sexuelles, le gouvernement a réagi : la loi sera modifiée afin de mieux punir les crimes sexuels sur mineurs. Mais pour Yves Charpenel, magistrat, il faut aller plus loin et supprimer la prescription. Le droit à l’oubli protège les agresseurs, pas leurs victimes.