Le secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé travaille depuis plusieurs mois à un plan de lutte contre les violences qui sera présenté en novembre dont l’ambition sera de répondre à un objectif clair, impliquant l’ensemble du gouvernement : lutter contre toutes les formes de violences faites aux enfants, en tout lieu et à tout moment.
L’enquête a été conduite du 10 au 19 septembre 2019 par Ipsos auprès de 502 français.e.s âgé.e.s de 18 ans et plus, ayant été victimes de viols et d’agressions sexuelles dans l’enfance, 83% de femmes et 17% d’hommes, constituant un échantillon interrogé par internet via l’Access Panel Online d’Ipsos.
Selon une enquête d’opinion publiée pour les 10 ans de l’association « Mémoire traumatique et victimologie », le fait de dire que l’on a été victime de violences sexuelles dans l’enfance ne suffit pas pour obtenir une protection.
Dans une affaire d’inceste où la victime n’avait que 4 ans, le parquet a retenu « l’atteinte sexuelle » plutôt que « l’agression sexuelle ». Une décision qui provoque un tollé sur les réseaux sociaux, car certaines associations contre l’inceste estiment que cela sous-entend un consentement de la victime. Décryptage.
Le tribunal de Saint-Malo a condamné un homme à huit mois de prison avec sursis pour «atteinte sexuelle et délaissement» sur sa fille de 4 ans. Une association de soutien aux victimes d’inceste déplore que l’homme n’ait pas été condamné pour agression sexuelle.
« Ces témoignages sont accablants pour la justice française. Dans l’Hexagone, seulement 0,3% des mineurs victimes de violences sexuelles arrivent à faire condamner leurs agresseurs. Anna Ravix a rencontré des enfants et leurs parents lors de stages qui les aident à se reconstruire ».
[Attention, reportage difficile] Ces témoignages sont accablants pour la justice française.Dans l'Hexagone, seulement 0,3% des mineurs victimes de violences sexuelles arrivent à faire condamner leurs agresseurs. Anna Ravix a rencontré des enfants et leurs parents lors de stages qui les aident à se reconstruire.
Publiée par Konbini news sur Jeudi 5 septembre 2019
Colloque sur l’incrimination des infractions sexuelles sur les mineurs dans le respect des principes de la matière pénale.
Interviendront : des pénalistes de l’Université Panthéon Assas Paris 2, une anthropologue, une professeure de pédopsychiatrie, des magistrats, des avocats, la vice-présidente du Conseil National de la Protection de l’Enfance.
Organisé par l’Institut de criminologie de Paris et le Collectif pour l’enfance
Marie, 34 ans, est une survivante. Victime d’inceste enfant et d’un viol en réunion adolescente, elle a développé des troubles dissociatifs de l’identité qui l’ont conduite au bord du précipice. Jusqu’à sa rencontre avec une psychologue plus ouverte que les autres…
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