À la demande de son père, Coline retourne dans sa chambre d’enfant faire le tri dans ses affaires. Les différents objets qu’elle trouvera vont lui rappeler certains souvenirs douloureux. En faisant ce tri elle accepte enfin ceux dont elle ne pourra jamais se débarrasser.
« Ça a commencé avec le plus grand. Lui, il m’a fait faire des choses ignobles. » Fatoumata affirme avoir été violée et agressée par ses deux frères de ses 6 ans à ses 8 ans.
De ses 11 à ses 20 ans, Oumssalem a souffert d’hyperphagie, un trouble du comportement alimentaire qui consiste à manger beaucoup et très vite. Victime d’un inceste, la jeune femme a mis du temps avant de comprendre que ses troubles alimentaires étaient dus aux agressions sexuelles subies enfant.
Un an et demi après le mouvement #MeTooInceste qui a libéré les témoignages des victimes d’actes incestueux, URBANIA s’attaque à un tabou : la parole des agresseurs. Nous avons pu organiser une interview avec Paul* qui a été jugé coupable d’inceste sur sa fille de 3 ans et qui tente aujourd’hui de comprendre les raisons de son acte.
Après avoir appris que sa mère avait été victime d’inceste, Charlotte Pudlowski a enquêté sur son histoire familiale et sur la mécanique du silence qui entoure l’inceste
Des mères se sont vues retirer leur enfant pour avoir dénoncé les faits d’inceste commis par le père. Que font les pouvoirs publics de tous ces témoignages ? Rien. Negwe se heurte à un mur de silence et d’incompréhension qu’il est temps de briser.
Cet ouvrage entend renouveler le regard sur l’inceste : L’inceste est un crime contre la famille et l’humanisation autant qu’un crime sexuel. À partir de nombreux exemples cliniques recueillis en quarante ans de pratique, l’auteur décrit les différentes configurations familiales menant à l’inceste et son effet de déshumanisation.
Jean-Luc Viaux, « Les incestes : Clinique d’un crime contre l’humanisation », Editions Erès, 300 p.
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