Un colloque qui s’adresse à tous les professionnels de la relation d’aide et de soin qui éprouvent la nécessité de s’outiller pour aborder de façon adéquate les questions qui concernent la sexualité de leurs « clients » dans un contexte d’intervention généraliste qui ne prévoit pas explicitement d’aborder de tels contenus : accompagnement familial, relation éducative, milieu scolaire, placement en foyer, thérapie, etc.
Grâce à un hashtag ou un message posté sur Facebook, certaines victimes de violences sexuelles parviennent plus facilement à se livrer sur les réseaux…
En quoi connaître l’impact psychotraumatique des viols et des violences sexuelles est-il nécessaire pour mieux lutter contre le déni, la loi du silence et la culture du viol, pour mieux protéger les victimes et pour que leurs droits soient mieux respectés ?
Article de la Dre Muriel Salmona, février 2016, psychiatre, psychotraumatologue, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie.
Le Dr Mauvisseau, psychiatre spécialisé en psychotraumatologie et victimologie, explique quelques concepts psychologiques qui aident à comprendre à quel point la police et les victimes d’abus sexuels durant leur enfance ne parlent pas le même langage. Au détriment de la justice. Il montre également que la violence est un mouvement perpétuel, se nourrissant du traumatisme des victimes.
En cinq ans, le nombre de viols dénoncés aux autorités a augmenté de 18% en France, selon « Le Figaro ». Comment analyser ces chiffres ? Pour Muriel Salmona, psychiatre, deux éléments expliqueraient cette augmentation : les victimes parlent probablement davantage et le nombre de viols par an est plus important.
Brisez le silence, conseille-t-on souvent aux victimes d’abus. Briser le silence ? rétorque en ruant la blogueuse et désormais auteure Pattie O’Green. « Moi, je parle depuis le début, signale cette victime d’inceste, et ce que je reçois en retour, c’est un silence. Un silence social, qui règne. Et c’est ça qui fait mal. “Libérez-vous en parlant”, disent-ils, mais ce n’est pas libérateur de parler si ce que tu reçois en retour c’est… rien ! »
Stop au déni : un sombre rapport révèle les lacunes graves de la prise en charge des victimes d’abus sexuels pendant l’enfance ; celles-ci ont été « abandonnées, incomprises, en proie à des souffrances psychiques atroces », sans pouvoir obtenir protection ni justice.
En amont de la Journée Internationale des Droits des Femmes (8 mars), l’association Mémoire Traumatique et Victimologie, avec le soutien de l’UNICEF France publie une étude inédite sur l’impact des violences sexuelles de l’enfance à l’âge adulte.
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