Tribune par Hélène Bidard et Shirley Wirden, adjointes à la mairie de Paris
Seule une loi-cadre, accompagnée de moyens à la hauteur, permettrait de combattre efficacement ces violences commises contre les femmes et les enfants.
Formée à la psychopathologie de l’adolescent, Corinne Grandemange accompagne des victimes d’inceste. Elle publie « La Retenue » aux éditions des Femmes- Antoinette Fouque, livre dans lequel elle raconte son parcours d’enfant victime et met plus particulièrement en lumière l’organisation du silence. Interview.
Camille Kouchner, Vanessa Springora ou encore Sarah Abitbol : de plus en plus de Françaises optent pour l’écriture d’un livre plutôt que pour un message sur les réseaux sociaux pour raconter les agressions sexuelles qu’elles, ou des membres de leur entourage, ont subies. Un phénomène qui trouve aussi écho au Québec dans les dernières années. Le livre serait-il la voie idéale pour libérer la parole des victimes et briser les tabous ?
Violences sexuelles, inceste, traumatismes subis dans l’enfance… sont à l’origine de conséquences sur la santé aussi bien physique que psychologique. Pour certaines victimes, un suivi médical est nécessaire pour pouvoir s’en sortir. Ces soins peuvent être pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie.
Plusieurs affaires récentes d’inceste, très médiatisées, ont poussé le gouvernement à proposer un durcissement des lois protégeant les mineurs. Une réforme attendue de longue date par les associations de défense et de nombreux avocats spécialisés.
L’une des rares études approfondies sur la pédophilie et l’inceste, réalisé par l’UNICEF, dans 6 pays indépendants des Petites Antilles dresse une situation catastrophique. Près d’1 enfant sur 10 serait victime de la pédophilie. Complété il y a 10 ans, les constats du rapport n’ont pas changé.
Tapez «parcours-victimes.fr» sur Internet et vous saurez tout sur «qui, quoi, comment» pour être soutenu dans vos démarches. L’initiative, lancée ce lundi, émane de la Fédération France victimes et du Fonds de garantie des victimes.
Depuis plusieurs jours, les témoignages de victimes de viols et d’incestes se multiplient sur les réseaux sociaux. Des souvenirs parfois enfouis durant des années, ou restés cachés par honte ou peur de représailles. Trois victimes, deux femmes et un homme, ont accepté de se confier.
Adèle Haenel, Vanessa Springora, Camille Kouchner, Sarah Abitbol… Toutes ces affaires sont des affaires de pédocriminalité. Mais le #MeToo à la française se distingue surtout par un autre trait : aucun des accusés n’a jamais reconnu les faits.
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