Chapitre de Muriel Salmona, 2019 publié en 2020 dans un ouvrage collectif : Aurore Sabouraud-Séguin, Marianne Kedia, et al., Aide-mémoire en psychotraumatologie, Dunod, 3ème éd., pp. 107-125
Sommaire
Les agressions sexuelles et la loi
Le viol
Les agressions sexuelles autres que le viols
De nombreuses circonstances aggravantes
Des délais de prescription allongés
Des violences sexuelles qui bénéficient d’une impunité quasi totale
Des chiffres d’une ampleur considérable
Dans le monde, selon l’OMS
En France
La culture du viol : une culture du déni des violences sexuelles et de la culpabilisation des victimes
Des violences extrêmement traumatisantes à court, moyen et long terme
L’association Mémoire Traumatique et Victimologie rend publique un module de formation en ligne de 18 minutes sur la « Protection de l’enfant contre les violences sexuelles » qui a été conçu avec l’aide de la Dre Muriel Salmona, réalisé et est diffusé gratuitement par le réseau SkillBar.
7 arguments pour que la minorité de 15 ans, ou de 18 ans en cas d’inceste et d’adulte ayant autorité, soit constitutive d’un viol ou d’une agression sexuelle avec une présomption irréfragable d’absence de consentement.
Les violences sexuelles sont très traumatisantes, avec un impact grave sur la santé des victimes à long terme. Pourtant, la protection et la prise en charge des victimes, principalement des enfants, restent très insuffisantes et tardives. Sont en cause la méconnaissance de la réalité de ces violences et de leurs conséquences psychotraumatiques : mémoire traumatique et dissociation post-traumatique. En comprendre les mécanismes pour mieux les identifier et les traiter est essentiel.
Intervention de la Dre Muriel Salmona psychiatre, psychotraumatologue, présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie lors du colloque à la Cour de cassation le 6 octobre 2016, « La maltraitance des mineurs » organisé par l’ENM et la Cour de cassation.
En quoi connaître l’impact psychotraumatique des viols et des violences sexuelles est-il nécessaire pour mieux lutter contre le déni, la loi du silence et la culture du viol, pour mieux protéger les victimes et pour que leurs droits soient mieux respectés ?
Article de la Dre Muriel Salmona, février 2016, psychiatre, psychotraumatologue, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie.
Savoir reconnaître l’impact psychotraumatique sur les enfants victimes de violences sexuelles est un impératif pour que leurs droits fondamentaux soient respectés : droit à la protection contre toute maltraitance, droit à la justice et à des soins adaptés.
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