Un centre d’accueil pour jeunes victimes d’inceste et de violences sexuelles ouvrira à Paris à l’été 2022. Le phénomène touche tous les milieux socioprofessionnels. Pourtant la suspicion systématique des professionnels et des forces de l’ordre à l’égard des mères, ainsi que leur méfiance quant aux révélations des enfants, perdurent.
Le parlement a adopté jeudi une loi contre les violences sexuelles sur les mineurs, ouvrant une « étape historique » dans ce combat en fixant notamment le seuil de consentement à 15 ans, et 18 ans en cas d’inceste.
Une cinquantaine de personnalités ont interpellé Emmanuel Macron dans une lettre ouverte publiée par le JDD. Les nouvelles exceptions inscrites dans la loi renforçant la protection des mineurs sont critiquées. Les associations dénoncent une régression.
La loi française ne prévoit pas d’âge de non-consentement sexuel. Plus de 160 personnalités ont appelé à fixer ce seuil à 15 ans dans une tribune qui vient appuyer le souhait du gouvernement pour une protection renforcée des mineurs victimes de violences sexuelles. Tiendra-t-il ses promesses ?
6,7 millions de Français affirment avoir été victimes d’inceste. Comment lutter efficacement contre les violences sexuelles? La loi française est-elle assez répressive? Homayra Sellier, présidente d’Innocence en danger, répond à Sputnik.
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