Alors que les témoignages des victimes d’inceste et d’abus sexuels subis durant l’enfance se multiplient, comment comprendre les sursauts de la mémoire des années, parfois même des dizaines d’années, après les faits? Décryptage d’un phénomène.
La révélation d’un inceste, lorsqu’elle advient enfin, se produit en moyenne pour les mineurs environ quinze ans après les faits. Pourquoi les victimes parlent-elle si tard de l’abus qu’elles ont connu, pourquoi ce mutisme ? Hélène Vecchiali, auteure du Silence des femmes (Albin Michel) revient sur trois raisons peu souvent évoquées.
La sidération traumatique et post traumatique
La culpabilité irrationnelle liée à la confusion des langues
Première mesure : Mettre fin à la correctionnalisation ou déqualification de certains crimes de viol en délits
Deuxième mesure : Prévoir l’état de sidération psychique comme contrainte morale
Troisième mesure : Fixer une présomption irréfragable de non consentement pour les mineurs de moins de quinze ans et encadrer les relations sexuelles entre les mineurs
Quatrième mesure : Permettre le prélèvement et la conservation de tissus ou cellules embryonnaires ou fœtaux après une interruption volontaire de grossesse dans la perspective d’une procédure pénale ultérieure
Cinquième mesure : Demander un rapport au Gouvernement sur l’accueil et la prise en charge des victimes de viol
« Les enfants ne sont pas protégés face aux violences sexuelles, 9% de plaintes, 1% de condamnations. » La psychiatre Muriel Salmona nous explique le consentement sexuel des mineurs
Sidération, indifférence apparente, difficultés d’apprentissage, conduites à risque et addictives, violences à nouveau subies ou agies… Le Dr Muriel Salmona explique les conséquences psychotraumatiques des violences sexuelles sur les enfants et les mécanismes de réparation possibles, même des années plus tard.
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