Interdiction absolue de tout acte sexuel entre majeur et mineur de moins de 13 ans, ajout du terme «pédocriminel» au code pénal ou encore imprescriptibilité sont des pistes à l’étude.
Le gouvernement veut poursuivre ses réflexions sur les questions liées à l’inceste, à la prescription, ou encore au seuil d’âge retenu dans le Code pénal, a souligné le secrétaire d’Etat Adrien Taquet, sur Public Sénat. Une concertation a été lancée. Mais l’exécutif ignore pour le moment s’il s’appuiera sur le texte adopté au Sénat.
Le Sénat a adopté ce jeudi une proposition de loi qui vise à créer un nouveau crime sexuel afin de protéger les moins de treize ans. L’idée d’instituer dans le code pénal un âge du consentement sexuel n’est pas nouvelle, mais elle est relancée par l’affaire Duhamel et la libération de la parole autour de l’inceste.
Les sénateurs, qui entendent poser «un interdit sociétal clair», ont aussi allongé le délai de prescription pour non-dénonciation de violences sexuelles sur un mineur.
Plusieurs élus se disent favorables à l’imprescriptibilité des crimes sexuels en cas d’inceste. Certaines associations s’y opposent. Et proposent des alternatives.
Christine Angot est l’invitée du Grand entretien. Pour la première fois depuis la publication du livre de Camille Kouchner, « La familia grande », elle accepte de s’exprimer sur le problème de l’inceste.
Si les réactions politiques depuis la publication du livre de Camille Kouchner révélant l’inceste subi par son frère jumeau restent timides, plusieurs députés et sénateurs souhaitent modifier la législation.
Cette conseillère municipale « Paris en Commun » de Paris témoigne de son expérience personnelle traumatisante. Elle déplore qu’il puisse exister un débat sur l’idée d’un consentement de l’enfant.
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