Un collectif demande un seuil d’âge de non-consentement à 15 ans, et 18 ans en cas d’inceste, l’imprescriptibilité des crimes sexuels sur mineurs. Deux avocats dénoncent les conséquences qu’aurait une telle mesure sur les victimes.
Pour : L’heure de la tolérance zéro a sonné
Contre : L’imprescriptibilité créerait plus de désillusions auprès des victimes
Alors que le délai de prescription pour les crimes sexuels sur mineurs a été allongé à 30 ans en 2018, des voix s’élèvent pour demander leur imprescriptibilité, en particulier pour l’inceste, depuis que l’affaire Olivier Duhamel a éclaté.
Cette question est brutalement revenue à la une de l’actualité cette semaine avec la sortie du livre de Camille Kouchner, dans lequel elle accuse son beau-père, le constitutionnaliste Olivier Duhamel d’avoir abusé de son frère jumeau lorsqu’ils étaient adolescents.
Le Téléphone sonne diffusé le 8 janvier 2021
Durée : 36min
Les invités :
– Rodolphe Costantino, Avocat au bareau de Paris
– Isabelle Aubry, Présidente de l’association « Face à l’inceste »
– Dorothée Dussy, Anthropologue, Directrice de recherche au CNRS
Prise en étaux entre des enjeux familiaux et sociétaux, la parole des victimes peut-elle être entendue ? Notre politique pénale est-elle adaptée aux situations qu’elles rencontrent ?
Les invités des Matins sont Fabienne Giuliani, historienne, spécialiste de l’inceste rattachée à l’agence nationale de recherche Dervi, ainsi que Rodolphe Costantino, avocat au Barreau de Paris, spécialiste des maltraitances sur enfants.
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