La Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) fait halte à Paris mercredi soir pour une réunion publique qui affiche complet, étape d’un tour de France qui lui permet d’offrir un espace de parole protecteur aux victimes.
Paris – « Je suis encore victime aujourd’hui », « j’ai pris perpétuité », « une part de moi est morte »: après Nantes, Bordeaux ou Lille, des adultes anonymes ont pris la parole mercredi à Paris lors d’une réunion publique pour raconter les conséquences de l’inceste subi dans leur enfance.
Plusieurs personnes anonymes ont pris la parole mercredi 16 février lors d’une réunion publique pour raconter les conséquences de l’inceste subi dans leur enfance. Quelque 200 personnes étaient présentes dans la salle à Paris
La Ciivise organise, pour les victimes d’inceste, des réunions publiques dans plusieurs grandes villes de France. Mercredi soir, près de 200 personnes sont attendues à Paris, un record. Les participants proposent leurs idées pour améliorer la prise en charge des enfants victimes de violences sexuelles.
Depuis le choc du livre de Camille Kouchner sur le viol de son frère par son beau-père, la commission indépendante baptisée CIIVISE recueille les témoignages d’inceste à travers la France pour apporter une écoute.
20 Heures de France 2 – Édition du lundi 24 janvier 2022
La Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), lancée en mars 2021, fait actuellement un tour de France. Chaque année, 160 000 enfants subissent des abus sexuels. La Ciivise a déjà recueilli plus de 8 000 témoignages par courrier, par mail, par téléphone ou bien lors de réunions publiques. La semaine dernière, elle était à Lille où les interventions étaient bouleversantes.
La commission sur l’inceste et les abus sexuels sur les enfants veut libérer la parole et proposer des changements. Elle est passée par Lille. Échos des témoignages poignants.
La commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants a lancé un tour de France. Cette semaine, elle a fait étape à Lille pour recueillir les témoignages de victimes. Un travail difficile pour tenter de rendre sa valeur à la parole de l’enfant. Une parole discréditée depuis l’affaire d’Outreau.
La commission sur les violences sexuelles et l’inceste (Ciivise) était de passage à l’ESJ Lille mardi soir, notamment pour encourager la libération de la parole.
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