La CIIVISE était à Marseille mercredi. Cette commission fait le tour de France pour recueillir les témoignages des victimes d’incestes et de violences sexuelles. L’association vient de remettre ses premières propositions pour mieux prendre en charge et accompagner les victimes et surtout mieux écouter leurs paroles.
Se réunir pour mettre des mots sur des douleurs vives et pourtant enfouies, telle est la démarche initiée par la Ciivise, il y a un peu plus d’un an. Le dispositif vise à soulager les victimes d’inceste en offrant un espace de parole et, peut-être, à inciter certaines personnes à témoigner pour la première fois. C’est dans le respect de l’anonymat des personnes présentes que nous partageons ces témoignages recueillis lors d’une réunion à Paris en février, qui montrent en creux les lacunes juridiques persistantes en matière de violences sexuelles.
Quelque 200 personnes ont participé mercredi à Paris à une rencontre organisée par la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise).
« C’était mon grand oncle ». Angélique est venue raconter l’inceste qu’elle a subi lors d’une réunion publique organisée par la Ciivise, ce mercredi 16 février, et à laquelle Le HuffPost s’est rendu.
Salle comble ce mercredi soir au Palais de la femme à Paris. 200 personnes ont répondu à l’appel de la Ciivise pour témoigner des souffrances endurées.
Près de 200 personnes se sont encore réunies ce jeudi à Paris à l’occasion de la cinquième réunion publique de la Ciivise. Les premières conclusions seront rendues en mars.
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