Dans son rapport final publié mercredi, la Ciivise préconise notamment la prise en charge des soins pour les victimes de violences sexuelles durant l’enfance.
Instaurer le repérage systématique des violences
Créer une cellule de soutien pour les professionnels
Augmenter les moyens de lutte contre la cyberpédocriminalité
Prendre en charge des soins spécialisés pour les victimes
La Commission inceste, créée par le gouvernement, publie ce mercredi son rapport sur les conséquences traumatiques et dramatiques des violences sexuelles subies durant l’enfance.
Lors de la commission permanente du 21 janvier 2021, le Conseil régional d’Île-de-France décidait de confier « une mission d’expertise au Centre Hubertine Auclert visant à l’élaboration d’un plan d’action régional pour aider au recueil de la parole des victimes d’inceste et renforcer la politique régionale en matière de lutte contre les violences faites aux enfants ». Huit mois après, un rapport a été publié et une campagne dans tous les lycées d’Île-de-France est actuellement menée.
A la demande du conseil régional d’Île-de-France, le centre Hubertine Auclert a présenté aujourd’hui devant les élus franciliens un rapport sur l’inceste. Objectif : mettre en place une politique régionale de lutte contre cette violence notamment dans les lycées.
La Région Île-de-France va se doter d’un grand plan d’actions pour prévenir l’inceste, à l’occasion de la remise ce mercredi 17 novembre d’un rapport sur le sujet réalisé par le centre Hubertine Auclert, engagé dans la région pour l’égalité femmes-hommes.
« L’enquête conduite en 2021 est une photographie précise des décisions de justices rendues suite à des plaintes pour incestes. Celles-ci témoignent d’un déni de justice, d’une culture du viol et de fausses idées sur la protection des enfants qui nuisent gravement aux victimes tout en assurant une quasi totale impunité aux agresseurs »
La loi du 3 août 2018 renforce la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. […] Le dispositif actuel mérite néanmoins d’être complété. Le droit en vigueur ne pose pas clairement un interdit clair et absolu concernant les relations sexuelles entre un mineur de 15 ans et un majeur. En outre, en dehors du viol et des agressions sexuelles, les atteintes sexuelles incestueuses ne sont pas distinctement prohibées.
Plus de 220 000 personnes seraient victimes chaque année de viol, de tentative de viol ou d’agression sexuelle en France. Or, la justice n’a prononcé en 2018 que 966 condamnations pour viol et 4 631 pour agression sexuelle. Une loi adoptée en 2018 vise à lutter contre l’impunité des auteurs de ces faits.
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