Alors que Sigmund Freud a été un pionnier pour faire un lien entre des situations de « séduction traumatique » dans l’enfance et des configurations cliniques psychopathologiques, il est désormais entendu que la psychanalyse participerait, intrinsèquement, à la culture de l’inceste, à la silenciation des abus et à la domination hétéro-patriarcale… Retour sur un paradoxe.
Ce totem de la psychanalyse impacte l’éducation depuis des générations. Mais peut-on continuer à s’y référer dès lors que la famille et la société ont tant changé ?
Une pédopsychiatre et trois psychologues déconstruisent la théorie œdipienne, et parlent de la réalité du développement psycho sexuel de l’enfant, pour faire le point sur ce qui fait consensus aujourd’hui au sujet de la « sexualité infantile ».
Jean-Marie Fossey, Guillaume Nemer et Gérard Pommier, psychanalystes et membres de la Fondation Européenne pour la Psychanalyse, expliquent pourquoi leur discipline combat l’inceste.
Tribune – Sophie Robert, réalisatrice et productrice, estime que la psychanalyse a contribué, par ses théories, à la protection des coupables d’inceste.
Avec l’affaire Matzneff ont ressurgi des propos de Françoise Dolto sur la pédophile et la violence conjugale. Des propos qui, hors de leur contexte, et même s’ils méritent la critique, alimentent, selon l’historienne, une « légende noire » autour de la psychanalyste et de la psychanalyse. Elle pointe aussi la responsabilité des représentants de la discipline, isolés dans leur forteresse, se posant en victimes d’un complot.
La psychanalyste, qui a travaillé avec Françoise Dolto, juge « choquantes » les paroles de celle-ci sur l’inceste datant de en 1979. Elle rappelle à quel point faire entendre la réalité et la gravité des abus sexuels sur un enfant relevait, à l’époque, du « parcours du combattant ».
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