Elle est l’auteure d’un texte au retentissement planétaire, « Les Monologues du vagin ». Elle fait aujourd’hui paraître l’ouvrage « Pardon » [aux éditions Denoel].
[…] Elle y imagine la lettre d’excuse adressée par son père afin de lui demander pardon pour les violences sexuelles qu’il lui a fait subir.
Marie-Christine (nom fictif) a subi les agressions sexuelles de son oncle lorsqu’elle avait entre 4 et 7 ans. Un terrible secret qu’elle a gardé pour elle plusieurs années. Son histoire est celle de plusieurs victimes d’inceste et elle soulève des questionnements moraux difficiles entre autres parce qu’à l’époque, son oncle était à peine un adolescent.
Leyna […] a été maltraitée enfant. La première fois que son père la viole, elle a 13 ans. « Si je disais quelque chose, il menaçait de faire la même chose à mes sœurs ».
À ses 18 ans, elle s’échappe de la maison familiale et coupe tout contact avec sa famille. Lorsqu’elle apprend par hasard que son père travaille en contact avec des mineurs, elle prend la décision de le stopper. Elle décide de le retrouver à la sortie du collège où il travaille, une carabine à la main.
Comment prévenir les enfants, leur expliquer qu’ils peuvent être victimes de violences et d’agressions sexuelles? Ne rien dire c’est abandonner l’enfant face à l’incompréhensible.
Quelles sont les conséquences de l’inceste ? Comment se reconstruire après un viol ou un inceste ? Quatrième épisode de la série sur les mécanismes du traumatisme du Podcast Traumatisme & renaissance, l’inceste, par Hélène Dujardin
Dans cet épisode, vous comprendrez comment et quelle façon s’enregistre un souvenir « normal » et un souvenir traumatique ; les conséquences que cela a pour la victime en termes de mémorisation et de création d’une mémoire traumatique ; vous saurez à quoi correspondent les flash backs, les reminiscences et les reviviscences.
L’inceste est encore aujourd’hui un tabou. Il est interdit de le faire, et il est interdit d’en parler. Dans l’inceste, les liens sont pervertis. L’enfant perd toute sécurité et tout repère.
Dans cette famille, le grand-père s’est livré à des attouchements sur ses deux petites filles âgées de 3 et 5 ans. La mère l’a surpris et une plainte a été déposée. Le procès vient d’avoir lieu, le prévenu a été reconnu coupable et condamné à 20 mois de prison avec sursis. Un procès peut-il contribuer à calmer la douleur des victimes? Nos institutions, qui s’appuient sur des lois que le peuple a voulu durcir, rendent-elles justice aux victimes ?
Le 13 mai dernier, l’Assemblée nationale adoptait la proposition de loi introduisant l’inceste dans le droit pénal français. Jusqu’à présent, le mot fatidique n’était pas prononcé par le législateur qui se contentait d’instituer une circonstance aggravante du viol « lorsqu’il est commis par un ascendant ou par tout autre personne ayant sur la victime une autorité de droit ou de fait » (article 222-24 du Code pénal). L’inceste ne constituait toujours pas un crime en tant que tel dans notre Code pénal.
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