En tant que parents, on est pris dans une tension qu’on a du mal à gérer. Plutôt que d’y voir une discussion glauque, il faut l’envisager dans un cadre éducatif plus large et réjouissant.
3,5 millions de Français ont été victimes de violences sexuelles dans leur enfance. Huit victimes racontent avec pudeur les faits qu’elles ont subies et les conséquences désastreuses que ces viols ont eues sur leur vie. Les enfants sont la plupart du temps sous emprise et se taisent par peur, par culpabilité, ou parce qu’ils craignent de ne pas être crus. Parfois les victimes mettent en place des défenses psychologiques et oublient les événements traumatiques. Souffrance psychique, trouble du comportement alimentaire, addiction à l’alcool et aux drogues, dépressions, tentatives de suicide, les dégâts causés par la pédophilie sont nombreux. Souvent, la reconstruction passe par la parole, et, quand il n’est pas trop tard, la justice.
Dans la lignée de ses mobilisations marquantes de ces dernières années autour du harcèlement scolaire, du harcèlement sexuel au travail ou encore de l’homophobie, France 2 a souhaité s’engager sur la question de la lutte contre la pédophilie dans toutes ses formes. Ce combat sera porté par le documentaire Enfance abusée, réalisé par Eric Guéret et produit par Morgane. Diffusé dans le cadre d’Infrarouge, il sera suivi et prolongé d’un débat présenté par Marie Drucker.
Que devient la famille quand les parents, qui sont censés protéger l’enfant, ont failli à leur mission, que l’enfant a été victime d’une des formes de violences les plus destructrices, les violences sexuelles ? Ce drame, plus courant qu’on pourrait le croire, concerne des milliers d’enfants chaque année. Ainsi, 20 000 plaintes ont été déposées en 2017. Et pour les enfants les plus jeunes, dans 80 % des cas, l’agression a eu lieu au sein même de la famille.
Comment prévenir les enfants, leur expliquer qu’ils peuvent être victimes de violences et d’agressions sexuelles? Ne rien dire c’est abandonner l’enfant face à l’incompréhensible.
Elle a été victime de violences sexuelles quand elle était petite. Aujourd'hui, elle se bat pour que cela n'arrive pas à d'autres enfants. Voici le message de la réalisatrice Andréa Bescond. #Cannes2018#Cannes2018pic.twitter.com/CBUsqPvgmp
A l’heure où le gouvernement prépare un texte de loi sur les violences sexistes et sexuelles, des acteurs de la région se mobilisent contre la pédophilie. Une femme victime, un sénateur et « La Parole Libérée » bousculent les esprits pour faire en sorte que les viols sortent de l’oubli.
Ce documentaire réalisé par Sylvie Cozzolino s’intéresse aux victimes d’actes pédophiles, il lève le voile sur le long travail de reconstruction et leur quête d’apaisement.
Depuis plusieurs années, les affaires de pédophilie s’accumulent, dans l’église catholique, dans l’éducation nationale, dans la sphère familiale… là où les enfants se sentent en confiance, en sécurité. Grâce à certaines associations, comme « La parole libérée » à Lyon, la parole des victimes se libère et les scandales éclatent. Les agresseurs sont alors présentés à la justice. Mais parfois les victimes mettent des années à trouver la force d’en parler et il est trop tard, un délai de prescription empêche ces crimes d’être punis. A travers les témoignages de 3 victimes, ce film tente de nous faire comprendre pourquoi ce fléau a si longtemps été nié et pourquoi les victimes gardent le silence.
Sur le plateau de Laurent Delahousse, Carole Bouquet est allée droit au but : il est urgent de mieux protéger les enfants contre les prédateurs sexuels.
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