Dans ce 2ème épisode du podcast Maman Au-delà de l’inceste, je te livre un moment qui a été déterminant dans ma sortie de ce placard du silence et de la honte et l’enclenchement de mon chemin de résilience.
Je souhaite créer par ce podcast Maman au-delà de l’inceste, une énergie nouvelle de richesse et de résilience pour redonner espoir aux mamans qui souffrent dans leur solitude. Ne pas regarder ailleurs en se faisant croire que tout cela n’est rien et qu’on peut bien avancer en laissant cela derrière soi et en même temps toucher du doigt ou de l’oreille du cœur, que, y arriver et transformer, c’est possible. L’amour, la joie, la paix sont possibles pour les mamans qui ont survécu à l’inceste.
Longtemps terrifiée par les hommes, Laurène a passé des années à les fuir, se réfugiant dans l’excellence intellectuelle pour oublier son corps. La maternité n’a jamais été un sujet, et elle était très loin de penser à une future famille. Car comment s’autoriser à faire un enfant sans savoir si elle serait capable de le protéger ? Comment être sûre de ne pas échouer là où ses parents adorés avaient justement tant échoué? Et si c’était un petit garçon… supporterait-elle de mettre au monde un prédateur potentiel ?
Le personnage central de La Familia grande n’est pas le beau-père, le « mari de ma mère », qui jamais ne sera ni nommé ni prénommé, mais Évelyne, Madame Pisier, notre mère, ma mère, maman, ma maman, mon Évelyne, mon Évelyne à moi, maman chérie, ma mamouchka, déclinaisons de tendresse et d’amour, litanie poignante comme pour bercer le grand chagrin, la perte irrémédiable, vécue par celle qui, à plusieurs reprises, a perdu sa mère. Au-delà de la terrible « révélation » qui a focalisé toute l’attention médiatique, il faut lire ce récit puissant.
La révélation d’un inceste, lorsqu’elle advient enfin, se produit en moyenne pour les mineurs environ quinze ans après les faits. Pourquoi les victimes parlent-elle si tard de l’abus qu’elles ont connu, pourquoi ce mutisme ? Hélène Vecchiali, auteure du Silence des femmes (Albin Michel) revient sur trois raisons peu souvent évoquées.
La sidération traumatique et post traumatique
La culpabilité irrationnelle liée à la confusion des langues
Pour ce premier épisode, Marie aborde le sujet de l’amnésie traumatique, en particulier suite à un inceste. Son propos sera complété pas le témoignage de Salomé.
Alors que la parole se libère autour de l’inceste et dénonce les agresseurs sur les réseaux sociaux, les regards se tournent aussi vers les mères, accusées dans certains cas d’être les gardiennes du temple du secret. Une anthropologue et une journaliste nous expliquent les ressorts de ce mutisme.
Pourquoi n’ont-elles pas vu, pas pu préserver leur enfant ? Pourquoi ne quittent-elles pas leur conjoint incestueux ? Les réponses de la psychothérapeute Hélène Romano.
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