Elles réalisent que leur enfant est victime de violence, voire d’inceste, de la part du père. Elles s’inquiètent et demandent de l’aide au Service d’Aide à la jeunesse. Et soudain, tout se retourne contre elles.
Malgré la succession d’informations préoccupantes émanant de médecins, de psychologues, de services sociaux français et étrangers, malgré les témoignages alarmants de proches de la famille, qui tous convergeaient vers une forte présomption d’inceste et de violences paternelles, la justice a condamné Hanna et a coupé ses enfants de tout contact avec leur mère. (Vidéo – durée : 31 min)
En 2011, Priscilla Majani enlève sa fille de 5 ans, accusant son ex-mari de viol et d’agression sexuelle sur l’enfant. Onze ans plus tard, elle est extradée en Suisse et condamnée à de la prison ferme. Son avocate Sophie Benayoun prend la parole pour alerter la justice sur l’impunité des pédocriminels et sur l’injustice de la peine encourue.
Priscilla Majani, accusée d’avoir soustrait sa fille à un père que l’enfant accusait d’inceste, a été condamnée ce mercredi à deux ans et neuf mois de prison par les juges de cour d’appel d’Aix-en-Provence. Les sociologues Pierre-Guillaume Prigent et Gwénola Sueur décryptent les mécanismes pouvant conduire les tribunaux à punir les mères protectrices.
« Je ne les ai jamais enlevés » : le combat d’une mère pour récupérer ses enfants confiés au père, soupçonné d’abus sexuels Hanna Dam Stokholm qui doit se battre contre une terrible inversion de culpabilité, a été condamnée en première instance à 1 an de prison pour soustraction d’enfant. Elle se bat pour ses deux filles et son fils dont elle a perdu la garde et qu’elle n’a pas revus depuis deux ans…
Une mère de famille et son avocate accusent l’État de ne pas avoir protégé sa fille. Dès 4 ans, la petite Marie a témoigné des attouchements de son père, à qui la garde a pourtant été laissée.
Elles sont des centaines ces mères en lutte dont la seule ambition est de protéger leurs enfants de pères incestueurs. Elles hurlent, dénoncent, portent plainte mais prises au piège du pseudo-syndrome d’aliénation parentale dont la justice les accuse, elles perdent la garde au profit du père violent et incestueur…
Dossier qui se compose également d’une partie contenant des témoignages
De qui parle-t-on ? De l’histoire de milliers de mamans célibataires, en Europe et en Amérique du Nord, protectrices, attentionnées et aimantes, mais disqualifiées et « punies » de la garde de leur.s enfant.s, parce qu’elles ont osé dénoncer des violences conjugales, des faits de corruption de mineur et/ou d’inceste ou parce qu’elles étaient en quête d’un diagnostic et d’une prise en charge adaptée pour leur enfant souffrant d’un trouble du neurodéveloppement (TSA, TDAH, troubles DYS, TOP, TGA etc.)
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