Paris – Des enfants victimes d’inceste qu’on ne croit pas et qu’on envoie passer le weekend chez le parent agresseur, des mères qu’on accuse de manipulation et qui sont mises en cause: la protection des enfants est souvent semée d’épreuves pour les mères.
Paris – « Je suis encore victime aujourd’hui », « j’ai pris perpétuité », « une part de moi est morte »: après Nantes, Bordeaux ou Lille, des adultes anonymes ont pris la parole mercredi à Paris lors d’une réunion publique pour raconter les conséquences de l’inceste subi dans leur enfance.
Forte de 6200 témoignages, la Ciivise tire son premier bilan, deux mois après le lancement de sa plateforme. Et permet d’y voir plus clair sur le profil des victimes de violences sexuelles.
Juge des enfants puis, entre autres, juge d’instruction pendant trente-six ans, Marie-Pierre Porchy a combattu l’effroyable banalité de l’inceste durant toute sa carrière et relevé son traitement insuffisant au sein de l’institution judiciaire.
Around her neck, Lola carefully carries the key to her room. The little girl is the only one who can access this small private space, equipped with an individual bathroom and a large window overlooking the courtyard, which has become her cocoon for several months. […]
Article original en français sur le site de L’Express
Bobigny – Pour succéder à Elisabeth Guigou, contrainte à la démission dans le sillage de l’affaire Duhamel, il fallait un expert respecté. En nommant le juge des enfants Edouard Durand à la co-présidence de la commission sur l’inceste, Emmanuel Macron semble avoir trouvé le candidat idoine.
L’historienne Fabienne Giuliani : «On a trop décrédibilisé la parole des enfants»
Mediapart – 20/01/21 – Article par Lénaïg Bredoux : Spécialiste de l’inceste, Fabienne Giuliani réagit au mouvement de prise de parole des victimes sur les réseaux sociaux consécutif à la publication du livre de Camille Kouchner. Elle rappelle comment, depuis la fin du XIXe siècle, on a peu à peu discrédité la parole des enfants. Et justifié le pire.
Dans cette tribune publiée par L’Express, des professionnels de l’enfance souhaitent que, dans le cadre du projet de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, soit étendue l’obligation de signalement des violences sur mineurs à l’ensemble des médecins.
Permettre aux mineurs qui ont subi des viols de déposer plainte jusqu’à trente ans après leur majorité, contre 20 actuellement: cette proposition, issue d’une mission co-présidée par Flavie Flament, relance le débat de la prescription, que seule la loi peut trancher.
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