Mardi, la plate-forme téléphonique lancée pour recueillir la parole des victimes d’inceste ou de violences sexuelles dans l’enfance a reçu de nombreux appels. […] En quelques heures, « des centaines d’appels et courriers électroniques » ont été adressés à la commission, signe « d’un besoin social de très grande ampleur », estime Édouard Durand.
Une plateforme est mise en place pour lutter contre les incestes et les violences sexuelles. On en parle dans Points de vue, avec Edouard Durand, co-président de la commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles.
Avec poésie et onirisme, l’album de Théa Rojzman et Sandrine Revel aborde le thème douloureux des violences sexuelles infligées aux enfants. Un exercice périlleux mais réussi haut la main.
Les associations de protection de l’enfance et des sénateurs s’inquiètent de « failles » dans le texte. Pour les victimes, il y aura « un avant et un après cette loi », défend le ministre la Justice.
Violée dans sa jeunesse par un père qui a fini par tuer sa sœur elle aussi victime d’inceste, Betty Mannechez raconte sa terrible histoire familiale dans son livre « Ce n’était pas de l’amour ».
Juge des enfants puis juge d’instruction pendant trente-six ans, Marie-Pierre Porchy a combattu l’inceste durant toute sa carrière et dénoncé son traitement insuffisant au sein de l’institution judiciaire. Alors que les témoignages d’incestes se multiplient sur les réseaux sociaux suite à l’affaire Duhamel, elle raconte son parcours dans son ouvrage « les silences de la loi ».
Dans notre société où dénoncer l’inceste et la pédophilie reste tabou, elles ont osé briser l’omerta. Andréa Bescond, avec un film, Camille Kouchner, avec un livre, partagent la même force de vie et la volonté de faire évoluer la loi.
Selon l’ancien sous-secrétaire général des nations-unies, l’imprescriptibilité des crimes commis contre les enfants permettrait de mettre le droit français en conformité avec les engagements internationaux de la France.
Alors que la parole se libère autour de l’inceste et dénonce les agresseurs sur les réseaux sociaux, les regards se tournent aussi vers les mères, accusées dans certains cas d’être les gardiennes du temple du secret. Une anthropologue et une journaliste nous expliquent les ressorts de ce mutisme.
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