La Belgique a enfin réformé son droit pénal sexuel, resté bloqué en 1867. L’inceste est enfin écrit dans la loi, et la prostitution n’est plus un crime. Les peines de prison pour viol sont aussi alourdies.
Après avoir relayé sur nos réseaux sociaux différents témoignages sur l’inceste, plusieurs lecteurs questionnent à la fois le fait que cela ait pris autant de temps aux victimes de prendre la parole et le fait même qu’elles aient besoin d’en parler publiquement. Pourtant, prendre des années à parler est normal, explique Marie Bréhu, psychologue à SOS Inceste & Violences Sexuelles et parler est indispensable à la reconstruction.
Alors que les langues se délient et que les témoignages d’inceste affluent, plusieurs lecteurs nous interrogent : jusqu’à quand peut-on porter plainte ? Que risquent les témoins qui ne dénonceraient pas les faits ? On fait le point.
Quand les souvenirs ont refait surface, elle a été rattrapée par une telle charge émotionnelle qu’elle s’est étalée dans un bac de légumes au supermarché. Il y a, dans cette famille, génération après génération, l’inceste qui suinte par les pores de tellement de personnes… Et pourtant, la commerçante lilloise Hélène Natier est encore debout et raconte.
Agressée sexuellement par son père entre sept et douze ans, Martine Warnier a sombré dans le déni. Avant de découvrir que sa propre fille subissait les mêmes violences. À 45 ans, l’électrochoc s’est révélé brutal. Depuis, la Lilloise prêche pour la libération de la parole…
Notre site utilise des cookies pour réaliser des statistiques et enregistrer vos préférences. Si vous continuez sur notre site, nous considérons que vous êtes d'accord.Ok