Malgré les confidences de l’enfant, la justice n’a pas pu protéger la fille de Sarah, victime d’attouchements sexuelles de la part de son propre père. Pour lutter contre ces violences, la Commission recommande donc de retirer dès la première plainte le droit de visite du parent agresseur.
Les enfants victimes de violences sexuelles sont peu protégés en France, selon un rapport publié mercredi 27 octobre par la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles (Ciivise). Par ailleurs, lorsqu’une mère, dont l’enfant révèle des sévices de la part de son père, saisit la justice, elle peut être accusée de manipulation.
Dans le cadre de l’exposition actuellement présentée à la BnF (site de l’Arsenal), « Une passion pour la justice, dans la bibliothèque de Robert Badinter », jusqu’au 12 décembre, retour sur le procès retentissant de Violette Nozière, mêlant parricide et accusation d’inceste, qui défraya la chronique des années 30.
Ce webinaire est organisé dans le cadre d’un cycle intitulé : Enfant, adolescent, sexe et sexualité. A la rencontre de l’enfance et de l’adolescence d’une part, du sexe et de la sexualité d’autre part, quels rôles pour le droit ?
Que se soit dans les procès des attentats comme celui du 13 novembre qui a lieu en ce moment, ou dans des affaires de mœurs, le rôle de la justice est questionné. Est-elle là pour juger ou bien pour réparer ? Doit-elle être passée même si les faits remontent parfois à des décennies ? Toutes ces questions, l’avocate pénaliste Marie Dosé se les pose dans son dernier livre « L’éloge de la prescription » aux Éditions de l’Observatoire. Elle est l’invitée de cette émission de C ce soir et échange avec le philosophe Marc Crépon.
Béatrice Penaud est magistrate au sein du tribunal de Pontoise, dans le Val-d’Oise. Cette juge des libertés et de la détention est quotidiennement confrontée à cette « banalité du mal », dont les mineurs sont les grandes victimes. Il est urgent, selon elle, de faire de la cause des enfants une priorité nationale.
Notre podcast vous entraîne dans les coulisses de la cour d’assises de la Loire. Cet épisode raconte l’histoire de deux cousins germains, jugés en juin 2021. Ils sont accusés de coups mortels, en avril 2016 à Saint-Etienne, sur leur grand-père de 92 ans. Mais le procès mettra également en lumière leur statut de victimes : attouchés ou violés par un aïeul qui a agressé sexuellement, sur deux générations, les membres de sa famille…
Le psychiatre Gérard Lopez dénonce le déni social que vient d’illustrer le procès d’une femme jugée pour le meurtre de son mari, qui était aussi son beau-père violeur.
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