Procès de la masculinité, procès du patriarcat, procès de la culture du viol, procès de la lâcheté a dit Gisèle Pelicot, avant-hier lors de sa dernière prise de parole, alors que gardera-t-on de cette affaire dans 6 mois ou dans quelques années ? Peut-il durablement faire changer la société ? Changer notre regard sur le viol, briser les tabous sur l’inceste ? Ce procès peut-il être celui qui permet de sortir d’un certain nombre de dénis ?
C ce soir du jeudi 21 novembre avec Iris Brey, Marion Dubreuil, Cécile Cée, Marc Crépon, Rachel Flore Prado, Cécile Ollivier.
Discussion organisée dans le carde du Festival du film et forum international sur les droits humains suite à la projection du film All That I Am de Tone Grøttjord-Glenne.
En septembre 2022, sous la direction d’I. Brey et de J. Drouar, paraît chez Seuil un recueil d’articles intitulé La culture de l’inceste. L’essai s’attaque aux causes d’une des violences les plus invisibilisées et le plus structurelles de nos sociétés : l’inceste.
Le sujet enténébré est traité dans l’ouvrage [La culture de l’inceste (Seuil)] qui calque son titre sur la formule de la culture du viol. Dans les deux cas, l’idée fondamentale est de penser les violences sexuelles en termes culturels et non individuels pour finalement rappeler la tolérance, voire l’encouragement de telles pratiques.
Y’a-t-il une culture de l’inceste, tout comme il y a une culture du viol ? Oui, selon Juliet Drouar et Iris Brey, qui ont dirigé un ouvrage collectif sur le sujet. Une réflexion critique, sensible, importante, qui fustige l’impunité et politise les violences.
Personne trans, thérapeute, l’activiste a dirigé, avec la critique Iris Brey, l’ouvrage collectif la Culture de l’inceste (Seuil), qui affirme que ce n’est pas un tabou, ni une exception, mais un symptôme de notre culture patriarcale.
L’inceste « structure notre société ». Il touche des millions de personnes, mais trop souvent, nous refusons d’en parler. Longtemps considéré comme un tabou, c’est au contraire un fait social majeur, selon Iris Brey, Juliet Drouar et Dorothée Dussy qui publient La Culture de l’inceste (Seuil). C’est l’entretien du jour, en accès libre.
Avec le témoignage de Paoline Ekambi, ancienne internationale de l’équipe de France de basket.
En France, une personne sur dix déclare avoir été victime d’inceste. Un constat glaçant qui a poussé des universitaires et militantes à écrire sur le sujet. « La culture de l’inceste » , essai collectif dirigé par Iris Brey et Juliet Drouar, parait cette semaine au Seuil. Ils sont nos invités.
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