Dans le podcast « L’envers du récit », un journaliste de La Croix raconte les coulisses d’un reportage ou d’une enquête.
Avec ses collègues de la cellule enquête de La Croix, Héloïse de Neuville a consacré un dossier à ces drames familiaux. Au cours de ses recherches, elle a compris que pour briser le silence autour de l’inceste, elle devait, en plus de recueillir la parole des victimes, interroger des agresseurs.
Avec poésie et onirisme, l’album de Théa Rojzman et Sandrine Revel aborde le thème douloureux des violences sexuelles infligées aux enfants. Un exercice périlleux mais réussi haut la main.
L’inceste apparaît alors comme « un territoire perdu de la justice », qui, malgré « toute la bonne volonté » des magistrats, le nombre d’affaires et les retards que prennent les gros dossiers, « ne pourront être résolus ». « Il faudrait qu’on soit beaucoup plus nombreux à juger ces affaires », appelle-t-elle, craignant « que la justice ne puisse pas faire face à l’afflux de ces dossiers ».
Dans les Entretiens de Confucius (551-479 av. J.-C.), il est écrit : « De ce qui est contraire à la bienséance, ne pas regarder, ne pas écouter, ne pas le dire, ne pas le faire ». La transcription bouddhiste de cette maxime a produit la fameuse statuette-talisman des trois petits singes de la sagesse, l’aveugle, le sourd et le muet : tu seras protégé du mal si tu ne vois pas, si tu n’entends pas, si tu ne parles pas. Mais qu’est devenue la quatrième prescription confucéenne, « ne pas le faire » ? Où est passé le quatrième petit singe ? Cette représentation de la « sagesse » et plus explicite encore, la disparition du quatrième petit singe, symbolise bien le paradoxe de l’inceste.
Affaires Haenel, Matzneff et, dernièrement, Duhamel… Toutes posent la question des violences sexuelles sur mineur, mais ne sont pas à mettre sur le même plan : les deux premières relèvent de la pédocriminalité, la troisième des violences incestueuses. Dans le cas de l’affaire Duhamel, le parquet de Paris a classé la procédure sans suite lundi 14 juin en raison de la prescription des faits.
Comment comprendre le droit en matière d’inceste ? Bien souvent, le sujet de l’inceste déborde celui des violences sexuelles sur mineur.
Cet épisode est la suite des épisodes 8 et 9 sur l’inceste et la dissociation traumatique. Je vous partage des clés, des outils dont j’ai moi-même fait l’expérience . Il est difficile de savoir par où commencer. Je veux me soigner, je veux être heureux mais ce qui m’est arrivé me harcèle. Dans l’épisode d’aujourd’hui je vous partage la première étape qui m’a permis d’avancer sur ce chemin et qui a été d’une grande efficacité, bien que sous ses premiers aspects cela semble d’une simplicité incroyable.
« Il y a pour tout le monde une incorporation de la peur et de la grammaire du silence autour de l’inceste. Le véritable interdit ou tabou de l’inceste, ça n’est pas de le commettre, puisque ça arrive partout, tout le temps, mais c’est d’en parler. » Dorothée Dussy
Alors que le parlement vient d’adopter une loi fixant notamment le seuil de consentement à 15 ans, et 18 ans en cas d’inceste, deux livres importants reparaissent et nous proposent d’interroger l’inceste comme fait de société et de réfléchir aux limites des réponses jusqu’ici proposées.
« Les abus incestueux sur les enfants sont une réalité qu’il faut combattre. Cela suppose une approche sociale globale fondée non sur la peur, mais sur la culture et sur l’éducation. »
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