La lutte contre l’inceste continue à La Réunion. Une mère en colère et désespérée témoigne. Sa fille de 8 ans serait victime d’attouchements de la part de son père. Une enquête a été ouverte. En attendant, la petite fille n’a presque plus de contact avec son géniteur. Une situation dénoncée par ce dernier.
Depuis deux ans, Hélène ne confie plus sa fille à son ancien compagnon qu’elle soupçonne d’inceste. Ce mercredi 7 juin 2023, elle a été jugée en appel à Reims pour non-présentation d’enfant. Elle risque jusqu’à un an de prison et 15 000 euros d’amende.
De qui parle-t-on ? De l’histoire de milliers de mamans célibataires, en Europe et en Amérique du Nord, protectrices, attentionnées et aimantes, mais disqualifiées et « punies » de la garde de leur.s enfant.s, parce qu’elles ont osé dénoncer des violences conjugales, des faits de corruption de mineur et/ou d’inceste ou parce qu’elles étaient en quête d’un diagnostic et d’une prise en charge adaptée pour leur enfant souffrant d’un trouble du neurodéveloppement (TSA, TDAH, troubles DYS, TOP, TGA etc.)
Six témoignages sont à l’origine de l’enquête que vous pouvez lire dans le numéro de janvier-février, traitant du renversement total de responsabilité qui s’opère dans des institutions de notre pays lorsque des mères dénoncent l’inceste commis par le père. Un mécanisme qui renforce le danger pour les enfants.
Cette maman mène un combat judiciaire contre son ancien compagnon, dont la fillette de 5 ans aurait accusé de violences sexuelles. L’avocat de cette mère, Me Paul Gallix, nous parle des possibilités mais aussi des limites du système pour défendre les victimes d’inceste.
Quand Louise, 3 ans, évoque des agressions sexuelles commises par son père, Cathy est sidérée. Elle porte plainte, mais celle-ci est classée sans suite. Elle raconte le calvaire de sa fille.
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