À l’occasion de la sortie de son film documentaire « Une famille », Augustin Trapenard est allé à la rencontre de la romancière Christine Angot. Celle-ci se livre sur l’inceste qu’elle a subi et sur les conséquences qui la poursuivent encore aujourd’hui.
« On est des centaines de milliers de victimes, donc il y a des centaines de milliers d’agresseurs. Ça m’empêche de dormir quand je sais ce qui est en train d’arriver encore et encore dans notre société : 1 enfant sur 10 est abusé quelque part. »
Comment parler de l’inceste, le tabou des tabous ? De tous temps, des histoires orales ont permis d’expliquer les valeurs morales. Elles ont même été consignées, ce sont les contes.
Virginie, de l’âge de 5 à 15 ans, a été victime d’un prédateur sexuel : son frère aîné. Elle témoigne de son histoire dans un livre « La barque noire », publié aux éditions Les Presses du Midi. Muriel Salmona, psychiatre spécialisée en psychotraumatologie, discute du thème de l’inceste.
L’inceste, qui touche en France une personne sur 10, peut frapper dans toutes les familles, même les plus heureuses et les plus équilibrées en apparence. Sylvaine, tenait à alerter les parents sur les signaux à détecter pour venir en aide aux enfants victimes. Il y a trois ans, le drame de l’inceste s’est abattu sur sa famille. Elle avait en effet découvert que son mari agressait sexuellement ses deux enfants, Juliette (5 ans à l’époque) et Gabin (2 ans au moment des faits.) Elle livre un témoignage saisissant dans son livre « Dénonce Mon Père » (City Éditions). Puis Patricia Chalon, psychologue et Présidente d’Enfance Majuscule, une association qui lutte pour la bientraitance et la défense des droits des enfants, répond aux questions sur le sujet.
Le fait du jour, c’est cette plateforme téléphonique lancée pour les victimes d’inceste et de violences sexuelles faites aux enfants… Une plateforme qui croule sous les appels… Ce qui en dit long sur la nécessité de continuer de parler, et encore parler de ce sujet, qui permet la libération de la parole et de l’écoute. Nous en discutons avec Arnaud Gallais, directeur général de l’association Enfant Présent, militant acharné pour que l’on brise ce tabou, pour qu’on parle plus et mieux de ces drames qui touchent rappelons le, 2 enfants par classe.
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