« Une famille », de Christine Angot, met les maux de l’inceste en images
La romancière passe pour la première fois derrière et devant la caméra pour interroger ses proches sur le calvaire qu’elle a subi après avoir été violée par son père
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Dans son premier documentaire, Une Famille, Christine Angot retourne sur les lieux de son adolescence, période à laquelle elle fut violée à de nombreuses reprises par son père Pierre. Un quart de siècle après la mort de celui-ci, elle tente d’entamer un nouveau dialogue avec celles et ceux qui auraient pu l’aider mais n’y ont rien fait: sa mère, son ex-mari, la dernière femme de son père… Une série de conversations à bâtons rompus qui dit beaucoup de la grande solitude dans laquelle sont plongées les victimes d’inceste.
L’écrivaine signe son premier film comme réalisatrice avec le magistral « Une famille », documentaire dans lequel elle confronte certains proches à son passé et à ses écrits, et en particulier à l’inceste subi de la part de son père pendant son adolescence. Un film choc et dur, mais qui laisse aussi entrer une jolie lumière.
L’écrivaine Christine Angot a réalisé le documentaire « Une famille », en salle le 20 mars. Elle raconte l’inceste dont elle a été victime et ses ravages.
À l’occasion de la sortie de son film documentaire « Une famille », Augustin Trapenard est allé à la rencontre de la romancière Christine Angot. Celle-ci se livre sur l’inceste qu’elle a subi et sur les conséquences qui la poursuivent encore aujourd’hui.
Le documentaire de Guy Padovani, « Inceste, un homme en colère », est diffusé en avant-première au cinéma Pathé Orléans, jeudi 14 mars à 19h45, avant sa diffusion le 25 avril sur France 3 Centre Val de Loire.
« L’été dernier », réalisé par Catherine Breillat et nommé dans plusieurs catégories aux César 2024, raconte l’histoire « d’amour » entre une femme mûre et le fils de son conjoint, âgé de 17 ans… Pourquoi un film qui banalise une relation d’inceste ne s’est-il pas plus fait remarquer à l’heure où le cinéma a entamé un examen de conscience sur la culture du viol ?
Dorlis est le deuxième court-métrage d’Enricka MH, réalisatrice d’origine martiniquaise. Dans ce drame familial, la réalisatrice brise le mur du silence et aborde sous couvert de croyances un sujet tabou : l’inceste. (Durée : 24 min)
Outre « Anatomie d’une chute » de Justine Triet lancé dans la course aux Oscars avec cinq nominations, un autre film français, un délicat court-métrage sur une enfance volée, sera aussi guetté lors de la remise des prix le 10 mars.
Deux sœurs tentent de se libérer de la blessure d’inceste qui les consume depuis leur enfance. Arrive ce jour où elles trouvent le Pouvoir de tout révéler. (Durée : 2 min)