La presse l’a surnommée Elena. Elle est la fille aînée du monstre condamné la semaine dernière à 18 ans de prison par le tribunal de la Broye et du Nord vaudois pour inceste sur ses enfants. Sa mère a écopé de 3 ans de prison – dont 6 mois ferme. La jeune victime a accordé sa première interview à «L’illustré».
Dans cette famille, le grand-père s’est livré à des attouchements sur ses deux petites filles âgées de 3 et 5 ans. La mère l’a surpris et une plainte a été déposée. Le procès vient d’avoir lieu, le prévenu a été reconnu coupable et condamné à 20 mois de prison avec sursis. Un procès peut-il contribuer à calmer la douleur des victimes? Nos institutions, qui s’appuient sur des lois que le peuple a voulu durcir, rendent-elles justice aux victimes ?
Catherine Perelmutter, avocate spécialisée dans la défense des victimes d’inceste, nous raconte ce « parcours du combattant ». Elle nous donne sa vision du courage qu’il requiert. Un regard de juriste, qui commence au moment où ses clients passent le pas de sa porte, et s’arrête à la fin de la procédure judiciaire.
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