Des protocoles d’enquête et d’examens médicaux adaptés aux enfants existent. Alors comment faire pour que déposer plainte ne soit pas une nouvelle torture ?
Violé à l’âge de 8 ans, un homme qui a témoigné devant la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants a déposé plainte, 46 ans après.
Deux ans après les révélations du mouvement #MeTooInceste, la situation a peu évolué en Suisse. Plusieurs spécialistes relèvent une prise de conscience mais un manque de volonté politique pour lutter contre l’inceste.
Le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure rattaché au ministère de l’Intérieur a publié, jeudi 30 juin 2022, son bilan « Insécurité et délinquance« .
Ce document montre que les plaintes pour des violences sexistes et sexuelles ont augmenté de 33% en un an, en 2021.
Après une amnésie traumatique, à seulement 25 ans, tout lui revient en tête. Son père la violait pendant toute son enfance.
En quête de justice, cette longue procédure s’est avérée être un cauchemar de 6 ans, jusqu’au « non-lieu ».
Alors que les langues se délient et que les témoignages d’inceste affluent, plusieurs lecteurs nous interrogent : jusqu’à quand peut-on porter plainte ? Que risquent les témoins qui ne dénonceraient pas les faits ? On fait le point.
Une femme a attendu 22 ans avant de dénoncer son oncle, qui l’avait violée à répétition quand elle n’était qu’une enfant. Aujourd’hui, elle affirme que cette décision lui a sauvé la vie et elle veut que son témoignage encourage d’autres victimes à faire comme elle.
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