Au Criavs Picardie, des formations sont dispensées aux professionnels de santé ou de l’éducation en contact avec des personnes ayant commis des agressions sexuelles. Car leur prise en charge est essentielle pour limiter les violences sexuelles contre les enfants, notamment.
Cette formation permettra d’appréhender les violences sexuelles intrafamiliales dans ce qu’elles ont de spécifique, à savoir l’existence des liens et d’une histoire familiale partagés par ceux qui s’y trouvent impliqués. Nous présenterons les mécanismes psychologiques conduisant à l’instauration de climat incestuel et de passages à l’acte incestueux, les outils à disposition pour les prévenir, ainsi que différentes possibilités de prises en charge.
Cette semaine, RCI donne la parole aux victimes d’inceste en Martinique, aux associations qui les accompagnent, aux enquêteurs et aux représentants de la justice. Ce quatrième épisode traite de la prise en charge des auteurs d’actes incestueux.
La société a le devoir d’accompagner les victimes d’inceste. Mais si elle veut enrayer ce fléau, elle doit également soigner les auteurs, aussi innommables soient leurs actes. Le documentaire ‘’Le Sous-sol de nos démons’’, réalisé par Fanny Fontan, révèle que les agresseurs sont des ‘’monsieur Tout-le-monde’’, souvent dans le déni et parfois eux-mêmes victimes dans leur enfance. Le film a été tourné dans une unité de soins pionnière, à l’hôpital Lapeyronie à Montpellier.
Différents mécanismes peuvent conduire au climat incestuel, voire incestueux. Parmi ceux-ci, la question du secret peut également se rejouer au sein des institutions prenant en charge des situations d’inceste.
Cette projection-débat sera animée par Fanny Fontan, réalisatrice du film, accompagnée de Wayne Bodkin, psychanalyste, Mathieu Lacambre, psychiatre, responsable du CRIAVS (Centre régional pour les Intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles), et Randal Do, responsable de l’antenne région Sud de l’association AIVI.
Projection-débat le vendredi 22 novembre 2019 de 20h à 21h30
Vingt ans [après la loi du 17 juin 1998], grâce à une commission d’audition minutieusement composée et présidée par M. Jean-Marie Delarue et le Dr. Charles Alezrah, les violences sexuelles ont bénéficié d’un nouvel éclairage à l’issue de l’audition, étayée par un rapport d’orientation et 35 propositions concrètes à l’attention des professionnels, des politiques et de la société dans son ensemble.
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