Nicolas Puluhen, un demi-siècle tout en énergie, est pourtant un rescapé. À 5 ans, il a été abusé par un proche. Dans un livre sorti cette semaine, il s’attaque au tabou de l’inceste qu’il a réussi à affronter publiquement 38 ans après les faits.
Si cette enquête avait déjà été menée en métropole en 2015, une déclinaison a été menée en 2018 à La Réunion, et ses résultats sont connus ce mois de septembre. Violences physiques et sexuelles subies avant 18 ans, violences psychologiques et verbales, autant de maltraitances qui sont davantage vécues sur l’île que dans l’hexagone.
Sommaire de l’article :
Un tiers des Réunionnaises victimes de violences avant leur 18ème anniversaire
Homme ou femme, 1 Réunionnais sur 5 concerné par les violences psychologiques et verbales lors de l’enfance et de l’adolescence
8,6% des femmes à La Réunion a subi des violences physiques avant 18 ans
38% des femmes victimes de violences sexuelles subissent leur première agression avant l’âge de 8 ans
Des filles plus souvent victimes de leur mère
La famille élargie aussi pointée du doigt
Les violences sexuelles, imputables aux hommes de la famille ou de l’entourage proche
Dans un ouvrage « Vivre », Isabelle Maillot, originaire de Saint-Denis raconte son enfance, ses viols, son parcours thérapeutique pour s’en sortir. Elle veut désormais se mettre au service des victime d’inceste.
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