De nombreux stéréotypes sont à l’origine de mythes qui contribuent au fait que les hommes agressés sexuellement ne se voient pas comme des victimes et attendent des décennies avant de parler de ce qu’ils ont vécu. Plusieurs n’en parleront jamais. Des experts et des survivants s’attaquent à six de ces croyances.
« J’aurais évité énormément de souffrances si j’avais été capable d’aller chercher de l’aide il y a 25 ans » : deux hommes agressés sexuellement à l’enfance acceptent de raconter leur histoire pour dénoncer le peu de place accordée aux victimes masculines malgré l’augmentation constante des déclarations et des demandes d’aide.
Annie a passé beaucoup de temps avec des professionnels de la santé durant sa jeunesse. D’abord saisie de problèmes de comportement sévères, ensuite de troubles alimentaires, personne ne s’est arrêté pour tenter de découvrir l’élément déclencheur.
L’agression sexuelle d’un enfant par un proche a l’effet d’une bombe sur la famille et sur les proches, mais du soutien existe. La Fondation Marie-Vincent vient en aide aux enfants qui ont subi de la violence sexuelle ainsi qu’à leur famille, afin de s’en sortir. L’animateur du TVA Nouvelles, Pierre Bruneau a rencontré Florence, une fillette qui a été agressée sexuellement par son grand-père paternel et qui a eu recours au soutien de la fondation.
Avec la libération de la parole autour de l’inceste, plusieurs associations françaises d’aide aux victimes réclament une vraie politique volontariste, notamment inspirée du modèle canadien.
Souvent, les incestes – et plus généralement les violences sexuelles familiales – restent longtemps enfouis dans le silence, ainsi que les traumatismes. Dès lors, ne faut-il pas étendre ou supprimer les délais de prescription ? À cet égard, le Canada, où il n’y a pas de prescription en matière criminelle, offre un intéressant terrain d’observation.
Room s’inspire du calvaire de l’Autrichienne Elisabeth Fritzl. En 2008, à l’âge de 48 ans, elle est parvenue à sortir de l’abri antiatomique que son père avait fait construire au sous-sol de sa maison pour la séquestrer. Durant 24 ans, elle y fut abusée par son père et donna naissance à 7 enfants, dont trois vécurent avec elle jusqu’à sa libération.
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