Le régime légal actuel prend en compte, dans certains cas, l’inceste comme circonstance aggravante. Pour l’instant, il n’existe pas d’infraction spécifique.
La société a le devoir d’accompagner les victimes d’inceste. Mais si elle veut enrayer ce fléau, elle doit également soigner les auteurs, aussi innommables soient leurs actes. Le documentaire ‘’Le Sous-sol de nos démons’’, réalisé par Fanny Fontan, révèle que les agresseurs sont des ‘’monsieur Tout-le-monde’’, souvent dans le déni et parfois eux-mêmes victimes dans leur enfance. Le film a été tourné dans une unité de soins pionnière, à l’hôpital Lapeyronie à Montpellier.
Dans ce documentaire autoproduit par Alexandre Mognol, David livre un témoignage complexe et déstabilisant autour de l’inceste, du viol et de la prison.
Il faut arriver à la fin du premier épisode pour enfin savoir ce qui a mené David en prison : trois attouchements commis sur sa propre fille lorsqu’elle avait une dizaine d’années, pour lesquels il dit s’être dénoncé à la police quelques années après les faits.
La question des violences sexuelles à l’adolescence occupe la scène sociale, judiciaire et clinique. Elle témoigne, du point de vue des victimes mais également des auteurs, de vécus de souffrance. Plaidoyer pour une démarche de soin précoce.
L’enquête « Virage » révèle que les femmes sont plus surexposées aux violences sexuelles, avant 18 ans, que les hommes. Ces derniers sont aussi majoritairement les auteurs.
Père incestueux, Bruno a réussi à sortir de cette terrifiante addiction grâce à l’aide d’un thérapeute et de Latifa Bennari, présidente de l’association L’Ange bleu. Il nous livre son témoignage.
Parce qu’on ne protégera pas les enfants avec des épouvantails et des idées reçues, la chroniqueuse de « La Matinale » Maïa Mazaurette a décidé de faire cette semaine une mise au point.
Vingt ans [après la loi du 17 juin 1998], grâce à une commission d’audition minutieusement composée et présidée par M. Jean-Marie Delarue et le Dr. Charles Alezrah, les violences sexuelles ont bénéficié d’un nouvel éclairage à l’issue de l’audition, étayée par un rapport d’orientation et 35 propositions concrètes à l’attention des professionnels, des politiques et de la société dans son ensemble.
Dans la nuit du jeudi 13 juin, des victimes de viol démontent le mythe du violeur inconnu, sous le hashtag « Je le connaissais ». Des centaines de témoignages glaçant s’accumulent, étayant une réalité encore mal comprise : 91% des viols sont commis par des proches des victimes.
Notre site utilise des cookies pour réaliser des statistiques et enregistrer vos préférences. Si vous continuez sur notre site, nous considérons que vous êtes d'accord.Ok