Comment l’inceste criminel était dit, dénoncé, décrit, voire jugé et puni dans les tribunaux criminels du royaume au XVIIIe siècle ? Avec quels mots ? A quelles fins ? Pour dénoncer quels actes ? Outre ces enjeux de dénomination et de qualification, il s’agira de déterminer sur quels critères de genre et d’âge l’inceste pouvait (ou pas) être assimilé à une forme de violence sexuelle intrafamiliale au XVIIIe siècle.
Dans l’Ancien Régime, l’inceste désigne la sexualité criminelle d’un couple d’une même famille. La justice ne distingue alors pas l’agresseur de la victime. À partir du 19e siècle, ce crime sans nom renvoie de plus en plus dans les discours à une violence sexuelle orientée sur l’enfant.
L’ouvrage « Dire, entendre et juger l’inceste » expose les discours, les pratiques et les significations auxquelles l’inceste a donné lieu depuis son interdiction par le christianisme médiéval européen.
Le procès de Mazan nous amène à nous interroger sur l’efficacité du droit et la pénalisation du viol. Ce crime est sévèrement puni par la loi depuis des siècles mais ses auteurs sont rarement condamnés.
Postface de Dire, entendre, juger l’inceste, du Moyen Age à aujourd’hui, un ouvrage collectif sous la direction d’Anne-Emmanuelle Demartini, Julie Doyon et Léonore Le Caisne à paraître le 18 octobre 2024 aux éditions du Seuil.
L’enfant se voit accorder des droits à partir du XIXe siècle. Les pouvoirs publics ont ensuite étendu ses droits et veillé à leur application. Mais beaucoup reste à faire. Retour sur la mise en place des premiers droits accordés aux enfants, la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) et la situation actuelle en France.
L’imprescriptibilité n’est pas encore possible et il aura fallu des années de combats pour faire augmenter le simple délai de prescription. Une question qui était au centre d’une affaire d’inceste en 1989.
Le 21 août [1933], Violette Nozière, 18 ans, empoisonne ses parents à Paris. Son père décède. La jeune fille parle de comportements incestueux. Retour sur une affaire hors norme.
En dénonçant les viols que son père lui faisait subir depuis ses 12 ans et en le tuant à l’aide de barbituriques, la jeune fille a défrayé la chronique : tout choque dans cette histoire.
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