La maison d’accueil Jean Bru à Agen est la seule structure en France à proposer une prise en charge spécifique pour les enfants victimes d’inceste. Elle accompagne des filles depuis plus de 25 ans et désormais aussi des garçons, qui représentent une victime d’inceste sur dix.
Les mineures foudroyées dans leur innocence sont légion et la maison Jean-Bru d’Agen croule sous les demandes. 72 demandes refusées en 2021 pour les filles, faute de place.
L’inceste et la pédophilie, sujets encore tabous de notre société, sont au cœur de l’actualité alors que des langues se délient petit à petit… Une soirée spéciale « Enfance bafouée : des mots et des remèdes » est proposée ce lundi 22 mars avec deux films à la clé.
Documentaires diffusés sur France 3 Régions – La France en Vrai :
Cette structure de la Protection de l’enfance, unique en France, n’accueille que des jeunes filles victimes d’inceste. Sa directrice générale, Nathalie Mathieu, vient d’être nommée co-présidente de la Commission inceste.
Adrien Taquet, secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles, est attendu aujourd’hui à la Maison d’accueil Jean-Bru à Agen. La Maison d’accueil Jean-Bru a pour vocation d’accompagner des jeunes filles âgées de 10 à 21 ans, ayant subi des violences sexuelles intrafamiliales. Il s’agit de l’unique internat socio-éducatif proposant une prise en charge spécifique ces jeunes victimes en toute discrétion et anonymat.
Ce vendredi aux Montreurs d’Images, sera diffusé un poignant documentaire : « Inceste, à hurler du silence » réalisé par Hélène Trigueros, Lot-et-Garonnaise, dans la maison d’accueil Jean Bru, à Agen. De jeunes victimes ont accepté de se livrer.
Le 3 février, la directrice générale du GIPED, le directeur et une chargée de mission de l’ONPE ont rencontré l’équipe de professionnels et visité la Maison d’accueil Jean Bru, maison d’enfants à caractère social gérée par l’association Docteurs Bru. onpe.gouv.fr
À la mort de son mari, le docteur Jean Bru, Nicole Bru, la propriétaire et dirigeante des laboratoires pharmaceutiques UPSA, finançait une maison d’accueil à Agen au profit de l’enfance maltraitée. L’institut soufflait ses 20 bougies vendredi dernier.
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