Dans les débats des derniers mois, il y a eu de grands absents. En effet, s’ils sont méconnus, il existe en France cinq dispositifs – AGEP Bordeaux (créée en 1993), ADSEA Puy de Dôme, ADSEA Carcassonne, ACCENT Jeunes SAS Aurillac, AEMO Argenteuil (Sauvegarde du Val d’Oise) – qui accompagnent les mineurs victimes d’inceste. Or, ils ne sont jamais cités.
La loi du 17 juin 1998 instaure le suivi socio-judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles. À Clermont-Ferrand, se constitue alors une équipe pluridisciplinaire pour exercer, auprès d’enfants victimes d’abus sexuel intrafamilial et de leurs familles, des mesures d’AEMO (Action Educative en Milieu Ouvert) dites « spécifiques ». C’est le seul service, en France, à intégrer l’intervention de la pédopsychiatrie, de travailleurs sociaux et de psychologues d’AEMO, pour un travail sous mandat judiciaire. Cet ouvrage témoigne d’une synergie de compétences et d’une résonance de l’ouverture empathique à l’autre. editions-harmattan.fr
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