A l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, deux femmes victimes d’inceste et de viol durant leur enfance, témoignent pour que cesse « le silence ».
Delphine, 32 ans, a été victime d’inceste très jeune. Un passé douloureux sur lequel elle revient pour rappeler aux petites victimes qu’il est nécessaire de parler.
Catherine Salvadori a aujourd’hui réussi à surmonter son traumatisme, « après vingt-cinq années de psychanalyse ». Elle n’a rien oublié des viols répétés « deux ou trois fois par semaine », par sa mère, de 2 ans et demi à 5 ans et dont son père ne savait rien. De sa mère, décédée il y a près de 40 ans, elle écrit avoir été « son objet sexuel ».
Le film, L’ombre du doute, d’Alice Isserman sera présenté au public. La projection sera suivie d’un débat avec la réalisatrice et des membres des associations LHAVI (Le Havre Aide aux Victimes de l’Inceste) et Reprenvis (Réseau de Prévention Normandie Violences Sexuelles). Cette séance est ouverte à tous.
La pédopsychiatre toulousaine Eugénie Izard a co-dirigé le livre « Danger en protection de l’enfance », dans lequel de nombreux professionnels dressent une situation explosive.
L’Association Internationale des Victimes de l’Inceste ouvre un groupe de parole à Toulouse pour libérer la parole des victimes. 4 millions de personnes sont concernées en France.
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