Dès son plus jeune âge, Véronique M. a été abusée par ses deux parents tortionnaires. Dans un livre confession, elle évoque son enfance dévastée, raconte les conséquences de ces actes barbares sur sa vie de jeune femme et les étapes, ensuite, de sa reconstruction.
À l’occasion de la journée européenne des victimes, le Garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti […] a lancé l’expérimentation d’un Programme d’Accompagnement des MIneurs VIctimes (dit PAMIVI).
Les trois livrets sont déclinés pour trois tranches d’âge : les 3-7 ans, les 7-13 ans et les 14-18 ans. Ils sont été réalisés avec des médecins et psychologues.
C’est un témoignage exceptionnel et bouleversant que livre le journaliste Claude Ardid dans son livre « Les Enfants du purgatoire » (ed. de l’Oberservatoire). Après plusieurs semaines en immersion à la brigade de protection des mineurs de Marseille, il témoigne sur France Bleu Provence.
« Dans ma tête de petite fille, je me sentais responsable de ce que mes parents me faisaient subir. Je me disais que je n’aurais pas dû exister… »
Autrice de Incestuée. Le silence tue, la vérité nous libère (Massot Editions, 2023), Véronique M. raconte son enfance terrible auprès de parents bourreaux. (Durée : 13 min)
Depuis sa déprogrammation au festival d’Angoulême, Vivès est devenu aux yeux de certains le symbole d’une liberté d’expression bafouée. Pourtant, à y regarder de plus près, quelles sont réellement les paroles qui peinent à se faire entendre ? Dans cet épisode un peu spécial, Judith Duportail propose de revenir sur cette affaire. Qu’est-ce que cela veut vraiment dire de mettre à l’honneur le travail de Vivès en 2023, juste après Metoo inceste ? Pourquoi choisir précisément maintenant un artiste qui traite la pédocriminalité comme d’une farce ? Comment a-t-il pu devenir le symbole d’une liberté d’expression bafouée ?
Quels mécanismes sociaux empêchent les adultes de recevoir et de prendre en charge la parole des enfants ? Comment expliquer que les dénonciations n’aboutissent que rarement à une plainte et une condamnation pénale ? Quelles traces l’inceste laisse-t-il sur les victimes pour le reste de leur vie ?
Les mineures foudroyées dans leur innocence sont légion et la maison Jean-Bru d’Agen croule sous les demandes. 72 demandes refusées en 2021 pour les filles, faute de place.
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