Avec l’affaire Matzneff ont ressurgi des propos de Françoise Dolto sur la pédophile et la violence conjugale. Des propos qui, hors de leur contexte, et même s’ils méritent la critique, alimentent, selon l’historienne, une « légende noire » autour de la psychanalyste et de la psychanalyse. Elle pointe aussi la responsabilité des représentants de la discipline, isolés dans leur forteresse, se posant en victimes d’un complot.
De plus en plus d’enquêtes et de films (documentaires et de fiction) sont réalisé.es sur ces sujets tabous : Simon Rötig (auteur de l’article) en propose ici une liste, après avoir constaté le manque d’études spécifiques et de données statistiques.
SOS Violenfance est une nouvelle association qui vise à dénoncer l’inceste dans les milieux favorisés et à libérer la parole sur ces sujets. Elle se lance jeudi.
La ville de Nancy […] a lancé avec la journaliste le projet d’un Observatoire des violences faites aux filles.
« On ne travaille pour l’instant que sur les viols sur mineurs et incestes. Je vais aller voir des avocats, des juges, des policiers, les légistes, des psychologues, etc. pour obtenir des chiffres, faire des études plus fines sur le sujet. Il s’agit d’obtenir un portrait de cette réalité, aussi précis de possible… »
Danièle Epstein est psychologue et psychanalyste. Elle a travaillé de nombreuses années à la Protection Judiciaire de la jeunesse à Paris sur demande des juges pour enfants et des juges d’instruction.
Intrusion est un projet de très court métrage (environ 7 mn) sur le thème de l’inceste.
Il comporte 3 rôles principaux : Mélissa jeune fille de 13 ans, sa mère et son beau-père. Il sera tourné en région parisienne et diffusé dans des festivals du monde entier suivant les sélections.
En 1986, Eva Thomas est la première victime d’inceste à témoigner à visage découvert, libérant la parole sur ces violences. « Il faut sortir du débat sur le consentement de l’enfant qui n’a pas lieu d’être, qui nous fait marcher sur la tête et sème la confusion », écrit-elle trente ans plus tard.
Première mesure : Mettre fin à la correctionnalisation ou déqualification de certains crimes de viol en délits
Deuxième mesure : Prévoir l’état de sidération psychique comme contrainte morale
Troisième mesure : Fixer une présomption irréfragable de non consentement pour les mineurs de moins de quinze ans et encadrer les relations sexuelles entre les mineurs
Quatrième mesure : Permettre le prélèvement et la conservation de tissus ou cellules embryonnaires ou fœtaux après une interruption volontaire de grossesse dans la perspective d’une procédure pénale ultérieure
Cinquième mesure : Demander un rapport au Gouvernement sur l’accueil et la prise en charge des victimes de viol
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