Pour Emmanuel de Becker, psychiatre infanto-juvénile et responsable de SOS enfants au CHU Saint-Luc à Bruxelles, interviewé dans Week-end Première, “la famille, c’est la meilleure des choses comme ça peut aussi devenir la pire”.
Comment instaurer un climat de confiance pour libérer la parole de l’enfant ?
Quels comportements peuvent alerter ?
Que faire pour prévenir la maltraitance envers les mineurs ?
Emmanuel Macron a publié une vidéo, ce samedi, dans laquelle il évoque les violences sexuelles sur mineurs. La mine grave, le chef de l’Etat annonce plusieurs mesures et promet « aucun répit » aux agresseurs.
Le président de la République a publié ce samedi une vidéo alors qu’une vague d’indignation déferle sur la France contre les violences sexuelles faites aux enfants, notamment l’inceste. Une campagne de «dépistage» dans les écoles et collèges sera lancée. leparisien.fr
[…] Comme il s’y est engagé en décembre 2020, Adrien Taquet demande à Edouard Durand, vice-président chargé des fonctions de juges des enfants au Tribunal Judiciaire de Bobigny et à Nathalie Mathieu, Directrice Générale de l’association Docteurs Bru, spécialisée dans l’accueil des enfants victime d’inceste, de constituer une équipe pluridisciplinaire qui conduira une initiative concertée. Celle-ci accompagne la mise en œuvre concrète de ces annonces et les prolonge.
Il annonce que « deux rendez-vous de dépistage et de prévention contre les violences sexuelles faites aux enfants – l’un au primaire, l’autre au collège – seront mis en place pour tous, dans le cycle de visites médicales obligatoires existantes ». Par ailleurs, pour « accompagner la reconstruction », les « soins psychologiques des enfants victimes de violences sexuelles seront remboursés ».
Ces témoignages, ces paroles, ces cris, plus personne ne peut les ignorer. Contre les violences sexuelles faites à nos enfants, c’est aujourd’hui à nous d’agir : https://t.co/QcCSo4o528
Après la parution de « La Familia grande » de Camille Kouchner et les témoignages qui ont afflué sur les réseaux sociaux, des victimes racontent l’omerta qui règne dans les affaires d’inceste et qui vient s’ajouter aux sévices sexuels subis.
« Ma mère est enfermée dans un déni total » ; « C’était un jeu, il ne fallait pas le dire » ; « Je me suis dit que c’était moi la méchante » ; « Le poids que j’ai en moi s’allège un peu »…
La loi pénale sur les crimes sexuels évolue avec la création d’une infraction spécifique sur mineurs. Le Sénat a adopté en première lecture un texte visant à retenir l’âge de 13 ans comme seuil pour le consentement sexuel. Les enfants en dessous de cet âge seront automatiquement déclarés comme non consentants lors d’un viol ou d’une agression sexuelle.
À l’occasion de la remise du rapport d’évaluation de cette loi par Madame la députée Alexandra LOUIS, en décembre 2020, des spécialistes de ces questions ainsi que des personnalités politiques se réunissent pour en débattre le 29 janvier 2021 dans la Salle des conseils de l’université Paris 2 Panthéon Assas lors d’une journée événement, accessible au public à distance.
Date : 29 janvier 2021 – 9h-18h
Lieu : Salle des conseils de l’université Paris 2 Panthéon Assas
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