Nathalie Mathieu a été nommée le 23 janvier à la tête de la commission Inceste avec le juge pour enfants Edouard Durand, avec lequel elle a travaillé en Seine-Saint-Denis. Au conseil départemental, elle a été responsable des dispositifs d’accueil de l’aide sociale à l’enfance. Elle est aussi, depuis novembre 2019, directrice générale de l’association Docteurs Bru, spécialisée dans l’accueil des victimes d’inceste.
« Le Monde en face » s’est emparé d’un sujet difficile mais dont il est grand temps de parler : l’inceste et la manière dont la justice perçoit et traite ce crime. Que valent la parole d’un enfant, les souvenirs d’un adulte ? Comment la justice appréhende-t-elle ce genre d’affaires ? La journaliste Audrey Gloaguen tente de répondre à nos questions au travers de plusieurs témoignages de victimes mardi 9 mars à 20.50 sur France 5.
Un parent peut-il manipuler son enfant pour porter des accusations de violences ou d’inceste à l’encontre de son ex ? Le « syndrome d’aliénation parentale » fait débat et inquiète au sein de la justice.
Victime des agressions répétées de son grand-père pendant dix ans, la rennaise Florence Dell’aiera détaille son processus de résilience et toutes les étapes de sa reconstruction dans un podcast intime et engagé.
Les témoignages sont rares à la télévision avant les années 80, car, le sujet est encore tabou. Le tournant décisif a lieu en 1986 avec l’émission « les Dossiers de l’écran » qui connaît un écho retentissant dans la presse nationale, régionale et étrangère. L’émission donne la parole à des victimes de l’inceste dont une femme à visage à découvert, Eva Thomas. 35 ans plus tard Eva Thomas a accepté de venir à nouveau témoigner sur le plateau de Rembob’ina.
Invitées : Eva Thomas, écrivaine, Muriel Salmona, psychiatre, fondatrice de l’association Mémoire traumatique et victimologie et Agnès Chauveau de l’INA
Camille Kouchner, Vanessa Springora ou encore Sarah Abitbol : de plus en plus de Françaises optent pour l’écriture d’un livre plutôt que pour un message sur les réseaux sociaux pour raconter les agressions sexuelles qu’elles, ou des membres de leur entourage, ont subies. Un phénomène qui trouve aussi écho au Québec dans les dernières années. Le livre serait-il la voie idéale pour libérer la parole des victimes et briser les tabous ?
Fondatrice de l’association « Mémoire traumatique et victimologie », la psychiatre Muriel Salmona a été aussi victime, enfant, de pédocriminels, ce qui a constitué l’un des moteurs de son travail et de son engagement aux côtés des victimes de violences sexuelles. Entretien.
Par Haritini Matsopoulou, Professeure de droit privé à l’Université Paris-Saclay, Expert du Club des juristes –
La question de la prescription des crimes et délits sexuels commis sur des mineurs ne cesse de faire couler de l’encre. Différentes suggestions, tendant à réformer la prescription de ces infractions, ont été formulées à l’occasion de la proposition de loi visant à protéger les jeunes mineurs des crimes sexuels. Quels sont les mécanismes proposés et les pistes de réflexion qu’il conviendrait d’explorer ?
Cette maman mène un combat judiciaire contre son ancien compagnon, dont la fillette de 5 ans aurait accusé de violences sexuelles. L’avocat de cette mère, Me Paul Gallix, nous parle des possibilités mais aussi des limites du système pour défendre les victimes d’inceste.
Cette semaine, RCI donne la parole aux victimes d’inceste en Martinique, aux associations qui les accompagnent, aux enquêteurs et aux représentants de la justice. Ce quatrième épisode traite de la prise en charge des auteurs d’actes incestueux.
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