Quand dire, c’est faire taire : Mise en récit médiatique d’une victime d’inceste
Fiche mise à jour le 20 décembre 2018
En bref
Description
Quand dire, c’est faire taire : Mise en récit médiatique d’une victime d’inceste
Résumé :À partir de la comparaison des médiatisations de deux histoires d’inceste – l’« affaire Fritzl » et l’« affaire Gouardo » –, l’auteure montre comment le traitement médiatique d’un crime dépend des spécificités de la mise en récit des histoires rapportées et de leurs protagonistes, notamment de la représentation médiatique de la « vraie » et de la « fausse » victime. Elle interroge la possibilité (ou non) du traitement médiatique de l’inceste à travers le choix des éléments médiatisés et le parcours et l’enchevêtrement des médiatisations des deux histoires, et analyse la manière dont la médiatisation de l’histoire de Lydia Gouardo permit finalement de taire l’inceste.
Sommaire :Une première médiatisation confidentielle
- Un fait local. Une faible valeur d’information
- Un dénonciateur trop petit
- Un non-événement
- Timide médiatisation nationale et dénonciation de l’indifférence
Quand l’histoire de Lydia devient l’« affaire Fritzl » française
- L’affaire Fritzl, une histoire d’inceste extraordinaire
- Révélation et dénonciation
- L’« affaire Fritzl », un cadre pour le traitement de l’« affaire Gouardo »
- Quand dire, c’est faire taire
- À chacun son monstre