
Infractions sexuelles et inceste : ce qui ne se conçoit pas bien n’a aucune chance de s’énoncer clairement
Fiche mise à jour le 24 janvier 2022
En bref
Description
En matière de sexualité entre mineurs et majeurs, la loi du 21 avril 2021 élargit le champ des interdits, aggrave la répression et étend les possibilités de poursuites. Cet élan répressif réactionnel est brouillon parce que mal pensé, et donc mal énoncé.
Sommaire :I – L’élargissement de la définition du viol : objectivation ou obscurcissement ?
II – L’extension de la notion d’inceste : vous reprendrez bien un placebo ?
III – L’allongement la prescription : vers l’infini et au-delà…
IV – L’amplification du délit d’exhibitionnisme : tu me vois, tu me vois pas
V – Sur la « sextorsion », la prostitution et le fichage
Mots clés SantéPsy :Droit pénal, Agression sexuelle, Inceste, Infraction, Victime mineure, Viol, Législation, Délai de prescription
Mots clés libres :