Abus sexuels : comment la clinique des auteurs vient en aide aux victimes

La pratique clinique avec les auteurs d’abus sexuels se révèle riche d’enseignements utiles à l’accompagnement thérapeutique des victimes. Je voudrais ici nuancer certaines idées reçues et m’affranchir d’une vision manichéenne auteurs-victimes qui s’avère contre-productive sur le plan clinique. Diaboliser l’agresseur, présenté comme entièrement mauvais, n’aide pas la victime à élaborer ses pénibles sentiments de honte et de culpabilité, aussi infondés soient-ils, en partie liés à la relation complexe et ambivalente qui a pu se nouer entre eux. Des pistes cliniques intégrant cette complexité seront suggérées.

• Le contexte d’émergence du projet thérapeutique pour les auteurs d’abus sexuels
• Notre dispositif thérapeutique pour les auteurs d’abus sexuels
• L’enfance carencée des délinquants sexuels
• Qu’en est-il plus spécifiquement des séquelles chez les abuseurs qui ont eux-mêmes subi des abus sexuels durant leur enfance ? Que nous apprennent-ils d’utile à la clinique des victimes ?
  • Résumons les traces laissées par les abus sexuels qui leur ont été infligés dans leur enfance
• Les victimes en thérapie familiale
  • Julie, victime d’un beau-père incestueux, et son sentiment de culpabilité de ne pas avoir pu empêcher l’abus
  • Félix, victime d’un pédophile, et ses tourments au sujet de son orientation sexuelle ainsi que du risque de répéter l’abus
  • Léa, victime d’un pédophile, et ses croyances négatives sur elle-même

Auteur de violence sexuelle, Victime mineure, Psychothérapie familiale, Accompagnement thérapeutique, Cas clinique, Théorie systémique, Inceste, Pédophilie, Enfant maltraité, Culpabilité, Honte