L’infanticide maternel et l’inceste paternel à partir d’une analyse des films À perdre la raison et Elle ne pleure pas, elle chante
Fiche mise à jour le 25 mars 2021
En bref
Anne-Valérie Mazoyerb,
Sonia Harratia
Description
anglais: The filicide maternal and the paternal incest: A clinical analyze of two movies To loose the reason and She does not cry, she sings
Présentation de l'éditeur :À partir de deux situations de filicide maternel et d’inceste paternel – paradigmatiques de la folie parentale –, nous proposons d’éclairer les processus psychiques qui ont mené à ces formes de violence. Grâce à l’analyse d’un matériel cinématographique inspiré de faits divers, nous examinons en quoi ces agirs nous renseignent sur les avatars de la subjectivation parentale et dévoilent combien le lien parental attise et réactive des failles subjectives. Le premier fait divers que nous abordons est celui du quintuple infanticide commis en Belgique par Geneviève Lhermitte en février 2007, qui a servi de trame de fond au film À perdre la raison (2012) de Joachim Lafosse. Afin d’étudier ce cas clinique, nous nous concentrons sur le contexte affectif et la configuration relationnelle qui entourent l’acte meurtrier plutôt que sur le mode opératoire et le déroulement des assassinats. Notre seconde analyse porte sur l’inceste paternel et comment vivre avec et après ce traumatisme, illustré par le film de Philippe de Pierpont (2012), qui s’inspire de l’ouvrage du même nom écrit par Amélie Sarn : Elle ne pleure pas, elle chante.
Sommaire :* L’infanticide
* A perdre la raison de Joachim Lafosse, ou l’histoire d’une subjectivité blessée à jamais
* La clinique de l’inceste père-fille : une liaison et une passion dangereuses
* Elle ne pleure pas, elle chante, de Philippe de Pierpont
Mots clés SantéPsy :Analyse de contenu, Film, Inceste, Inceste père-enfant, Infanticide, Subjectivation, Traumatisme psychique