
Vivre après le chaos incestueux (pas seulement survivre)
Fiche mise à jour le 9 juillet 2021
En bref
Description
anglais: Living after incest (not only surviving)
Résumé :L’auteur aborde, à partir d’une illustration clinique, une réflexion sur les représentations qui aident ou empêchent un accompagnement structurant des enfants victimes d’inceste. L’introduction rappelle le parcours de l’auteur et son expérience des prises en charge d’enfants victimes d’inceste dans divers milieux et diverses cultures. L’exemple clinique met l’accent sur la fréquence, dans les cas d’inceste, de l’existence d’autres maltraitances (physiques, psychiques) et de graves distorsions des liens d’attachement primaire. Il rappelle que l’agression sexuelle intrafamiliale ne se résume pas à l’inceste consanguin par le père sur la fille. De cette expérience, l’auteur tire quelques conséquences à propos de la diversité de la signification théorique des traumatismes psychiques : soit classique après-coup freudien, soit crainte de l’effondrement winnicottien. En conclusion, il insiste sur l’incidence traumatique de la prise en charge des cas d’inceste sur les intervenants professionnels : risque de « collapsus topique » et de désorganisation psychosomatique se traduisant par des maltraitances institutionnelles, dont l’erreur judiciaire.
Sommaire :1. Introduction
2. De 1984 à 1996
3. Depuis 1997
4. Depuis 1998
5. Ainsi, cet exemple reconstruit : un exemple clinique
6. Quelques réflexions sur l’internat d’Agen
7. Rétablir les distinctions : trois registres
8. Conclusion pour une proposition : respire !
Inceste, Victime mineure, Agression sexuelle intrafamiliale, Contre-transfert, Accompagnement thérapeutique, Prise en charge, Psychothérapie, Cas clinique, Maltraitance, Attachement, Traumatisme psychique
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